Ils sont des milliers d’hommes et de femmes, venus de plusieurs pays amis, à œuvrer dans de nombreux secteurs de l’économie de notre pays. Il est impossible de célébrer la Fête du Travail sans mentionner leur présence, souvent discrète, aux côtés des travailleurs mauriciens.
Mgr Jean-Michaël Durhône, dans son homélie prononcée ce 1er mai en l’église Notre-Dame des Anges à Mahébourg, leur a rendu un vibrant hommage. Il a souligné la précieuse contribution des travailleurs étrangers au développement du pays. L’évêque de Port-Louis a également rappelé qu’ils bénéficient des mêmes droits que leurs collègues mauriciens et qu’ils méritent, à ce titre, le même respect.
Développant le thème choisi cette année par la Commission Diocésaine du Monde Ouvrier, « Travayer, anou kontign louvraz Bondie », Mgr Durhône a pris l’exemple de Jésus, charpentier de métier, qui transformait le bois en charpentes servant à soutenir des toitures. Il a ainsi invité tant les travailleurs que les chefs d’entreprise à transformer les dons reçus de Dieu et les ressources naturelles au service du bien commun.
Pour Mgr Durhône, les acteurs du monde du travail sont de véritables « proches collaborateurs de Dieu dans son œuvre ». « Dieu a créé l’humain pour poursuivre son travail. Nous avons chacun une mission reçue de Dieu. »
L’évêque a également évoqué dans son homélie les nombreux défis auxquels le monde du travail est aujourd’hui confronté : le respect de l’environnement, les différentes formes de harcèlement, le manque de formation, ou encore les ravages causés par la drogue.
Ecoutez l’intégralité de l’homélie
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