- Supérieure régionale: Sœur Veronica Yacobucci m.c.
- Maison de la Paix,
- 34, route Saint-Martin, Roche-Bois.
- Tel : 242-0812
Mère Teresa, dans le monde Agnès Gouxha Bojaxhiu (1910-19997), la fondatrice de la congrégation des Sœurs Missionnaires de la Charité et des Frères Missionnaires de la Charité, est née dans une famille albanaise catholique, à Usküb, aujourd’hui Skopje, en Yougoslavie, en 1910. En 1928, elle entre dans l’Institut de la Bienheureuse Vierge Marie, dit de Lorette, en Inde. Après son noviciat, elle est nommée directrice des études à l’École Sainte-Marie à Calcutta. En 1946, témoin chaque jour du spectacle ahurissant de pauvreté qu’elle voit chaque jour partout dans la rue, elle ressent un appel pressant à servir le Christ dans les plus pauvres des bidonvilles de cette grande capitale de l’État du Bengale-Occidental. En 1948, avec l’autorisation de ses supérieures, elle abandonne son poste d’enseignante et commence à donner des soins aux malades abandonnés, aux lépreux, aux cancéreux et aux ulcéreux des bidonvilles des alentours, recueille les mourants abandonnés sur les trottoirs de la grande ville et les assiste pour qu’ils meurent dans un climat de dignité retrouvée. Deux ans plus tard, quelques jeunes filles se joignent à elle. Une communauté de vie se forme. En 1950, une nouvelle congrégation religieuse est née, les Sœurs Missionnaires de la Charité, approuvée plus tard par les autorités ecclésiastiques. Au fur et à mesure de son développement et des besoins à satisfaire, la Congrégation suscite plusieurs branches. Des communautés contemplatives masculines et féminines, une confrérie de prêtres, une communauté laïque masculine, les Frères Missionnaires de la Charité voient le jour. Il y a aussi les Co-workers de Mère Teresa qui regroupent des hommes, des femmes, des jeunes et des enfants de toutes les religions qui, coopèrent activement à l’œuvre de Mère Teresa ou soutiennent les missionnaires par l’offrande au Christ par Marie de leur souffrance et de leur prière. Pour son action humanitaire à travers le monde, Mère Teresa reçoit le Prix Nobel de la Paix en 1979. Elle meurt le 5 septembre 1997. Le 19 octobre 2003, elle est béatifiée à Rome par le pape Jean-Paul II.
Les sœurs Missionnaires de la Charité mettent leur confiance en Marie et en son Cœur Immaculé. Elles servent le Christ souffrant sur la croix, assoiffé d’amour. Elles consolent les pauvres, les abandonnés, les méprisés et les meurtris dans leur corps et leur âme et puisent leur inspiration dans cette phrase du Christ « Vous le faites pour moi » (Mt 25, 34-40). Ces femmes simples, drapées d’un sari blanc à lisière bleue, se sont répandues à travers le monde, dans plus de 110 pays, ouvrant plus de 530 maisons pour exercer le seul et même charisme fondateur : la prière et l’action charitable sous toutes ses formes.
C’est à la demande du Cardinal Jean Margéot, alors évêque de Port-Louis, que 6 sœurs Missionnaires de la Charité, 5 Indiennes et une Française, arrivent dans le diocèse le 7 octobre 1972. Auparavant, Mère Teresa en personne était venue constater la nécessité d’installer une communauté dans le diocèse. C’était en juin 1970. Elles s’installent temporairement à Rose-Hill avant de se fixer, six mois plus tard, dans un quartier pauvre de la capitale, à Roche-Bois. Elles gèrent un hospice pour des femmes âgées abandonnées et une crèche. Elles font de l’accompagnement scolaire, donnent des cours d’alphabétisation, visitent et aident les familles défavorisées et participent à la catéchèse dans la paroisse de Notre-Dame-de-l’Assomption.
La communauté de Maurice compte 2 Mauriciennes, 1 Indienne, 1 Bangladeshie.