Supérieur régional: Père Jean-Claude Rahajason o.c.d.
- Cure de Saint-Paul, Phoenix
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L’Ordre du Carmel a pour origine les ermites du Mont-Carmel, Palestine, qui se sont inspirés de la vie du prophète Elie. On les appelait Les Frères de Notre-Dame. Ils sont reconnus en 1209 par saint Albert, évêque de Jérusalem, qui leur donne leur règle de vie. A cause des troubles avec les Sarrasins, ils essaiment en Occident quelques années plus tard. Les carmes sont des religieux contemplatifs qui parfois descendent dans la plaine pour évangéliser, à l’exemple du prophète Elie qui acceptait les missions que Dieu lui confiait.
Une Espagnole, sainte Thérèse d’Avila (1515-1582), poussée par son zèle apostolique et son esprit de prière contemplative, donne en 1562, un nouveau souffle à la branche féminine carmélitaine. Saint Jean de la Croix (1542-1591), un jeune compatriote carme, nouvellement ordonné, la rencontre à Médina, alors qu’elle se préparait à faire une fondation. Ce dernier, s’inspirant de l’action et de l’aide de Thérèse, entreprend la réforme de la branche masculine des carmes. Il est en butte à ses confrères qui ne comprennent pas l’utilité d’une réforme. Néanmoins, malgré les épreuves de tous genres qui lui sont infligées, il arrive à réaliser cette réforme.
Ceux qui le suivent prennent l’appellation déchaux ou déchaussés pour bien marquer leur désir de retrouver la pureté et la simplicité des origines. En effet, la règle est changée et l’Ordre retrouve son premier souffle contemplatif et apostolique. Les exigences de l’Occident étant différentes de celles de l’Orient, il faut s’adapter aux nouvelles conditions des Ordres mendiants. Jean de la Croix a écrit plusieurs poèmes et traités de spiritualité, dont Le cantique spirituel et La vive flamme, qui ont fait de lui l’un des plus grands mystiques chrétiens. Aujourd’hui l’Ordre comprend des ermites et des religieux vivant en communauté dans un monastère. Ils sont également en terres de mission en Inde, Afrique, Madagascar, etc. Des charges paroissiales leur sont aussi confiées.
Les premiers carmes installés à l’Ile Maurice sont les pères Tiziano Sidelio Marian, Italien, et Fabien Raharilamboniaina, Malgache, avec un séminariste mauricien, le frère Jean-Claude Maurice. Ils sont arrivés le 1er décembre 1998 et prennent charge de la paroisse Saint-Paul, Phœnix, où ils s’installent le 13 janvier 1999. Le père Fabien est parti depuis pour l’Ile de la Réunion pour fonder une communauté carmélitaine. Vivant en communauté, outre la paroisse, ils assurent l’animation de retraites, récollections et conférences spirituelles, l’accompagnement des carmélites et des fraternités carmélitaines ainsi que la catéchèse dans les collèges. Ils dirigent également la Maison de retraite de Senlis-sur-Mer, à Riambel, qui a été placée sous la responsabilité du père Augustin Rakotonomenjahary o.c.d. arrivé à Maurice en octobre 2008.
La communauté compte 4 prêtres (2 Malgaches et 2 Italiens) et 1 frère en formation.