Supérieure régionale: Sœur Maria Goretti s.m.m.i.
- Maison-Mère des Salésiennes,
- Rue Flamboyant,
- Batimarais, Rivière des Anguilles.
- Tel : 292-0995
- Email : /
Résidence Nazareth
- Rue Mère Teresa,
- Roches Brunes, Rose-Hill.
- Tel : 465-1768
Les Salésiennes missionnaires de Marie-Immaculée sont les héritières de l’élan missionnaire qui animait le Père Henri Chaumont dès son enfance. Très jeune, il lit les annales de la Congrégation pour la propagation de la foi et il est membre de la Congrégation de la Sainte Enfance, aujourd’hui Enfance Missionnaire. Devenu prêtre, il cherche tous les moyens pour que l’évangile atteigne ceux qui ne l’ont jamais entendu et ceux qui l’ont oublié ou rejeté. En 1879, il fait la connaissance de Mlle Cardou. Leur rencontre va donner naissance à un grand mouvement de prière et d’élan missionnaire : l’œuvre de Marie Immaculée. C’est à la suite de cette initiative que naît l’idée de créer « une œuvre de catéchistes missionnaires que dirigeaient les Filles de Saint-François-de Sales-ayant l’attrait des Missions ». Parmi les filles de Saint-François-de-Sales, certaines vont se préparer à devenir catéchistes missionnaires. D’autres se dévouent à l’évangélisation en « terre chrétienne », vivant habituellement en équipe œuvrant dans les paroisses, des centres de formation, d’accueil ou de loisirs. Les autres partiront vers d’autres pays, en « terre païenne », comme on disait à cette époque, dans les régions où l’évangile n’a pas encore pénétré, pour une première évangélisation, avec une priorité pour les femmes.
C’est à cette époque que Félicie Gros, en religion Mère Marie Gertrude, est nommée conseillère générale de la société, en plus de ses innombrables activités qui l’emmenèrent à travers la France pour fonder des communautés. Des appels d’évêques missionnaires parviennent à l’Oeuvre de Marie-Immaculée demandant des catéchistes missionnaires pour le Liban, la Turquie, le Mexique, le Brésil, la Chine, l’Inde entre autres. Finalement c’est l’appel de Mgr Riccaz, évêque de Nagpur (Inde) qui sera retenu par le Père Tissot, supérieur général de la Congrégation était devenu le directeur spirituel du père Chaumont. Mgr Riccaz est missionnaire de saint François-de-Sales. Retenons que le Père Tissot, Supérieur Général de la Congrégation était devenu le directeur spirituel du Père Chaumont après la mort de Mgr Ségur en 1881.
Mère Marie Gertrude est alors choisie pour fonder cette mission avec trois autres compagnes, tout en restant conseillère général. Elles partiront pour l’Inde le 12 octobre 1889.
De plus en plus persuadé que seule une femme peut rejoindre facilement une autre femme, Henri Chaumont envoie ses catéchistes comme « une petite légion chargée d’aller là où le prêtre ne peut aller. » Il leur propose l’amitié comme méthode apostolique, leur révéler leur dignité et le salut que leur offre Jésus « doux et humble de cœur ».
En 1911, le Saint Siège approuve la Société des Filles de Saint-François-de-Sales. Elle est composée aujourd’hui de deux branches autonomes unies en une commune spiritualité : l’une par les laïcs, l’Association Saint-François-de-Sales, association privée universelle de fidèles (à Maurice, la fondation de cette association remonte à 2001, avec 10 consacrées et aujourd’hui elles sont 24 consacrées. La deuxième branche, l’Institut religieux des Salésiennes Missionnaires de Marie-Immaculée ouvre sa première maison à Batimarais, Rivière-des-Anguilles. Les sœurs Salésiennes missionnaires de Marie-Immaculée sont des femmes consacrées, Filles de Saint-François-de-Sales vivant leur consécration en communautés multiculturelles internationales et témoignent de l’amour universel spécifiquement missionnaire. Elles poursuivent leur mission auprès des femmes et des pauvres. Elles participent à la mission universelle de l’église, où l’évangélisation n’est pas commencée ou est à ses débuts.
L’installation de la congrégation religieuse des Sœurs Salésiennes Missionnaires de Marie-Immaculée (SMMI) dans le diocèse de Port-Louis se concrétise avec l’arrivée de deux sœurs le 21 août 2003, et de deux autres le 14 janvier 2004 à Batimarais.
C’est après quatre ans d’échange épistolaire et de démarches administratives entre le diocèse de Port-Louis et la congrégation SMMI que l’implantation des sœurs se concrétise. C’est le curé d’alors de Rivière des Anguilles, le père Maria Paschal Sundaram m.e.p. qui, au cours d’une mission à Paris comme aumônier de l’Indo-Mauritian Catholic Association, fait la connaissance des salésiennes Il est la cheville ouvrière de ce projet. Il explique ses motivations : « Batimarais est la plus pauvre région de la paroisse où il y a une centaine de familles catholiques. Les gens de ce quartier et surtout les femmes manquent de motivation pour prendre la responsabilité de leur famille et de leur avenir. Les religieuses peuvent les aider et travailler pour la promotion féminine. L’action des sœurs salésiennes aurait ainsi trois orientations. D’une part, leur présence serait un témoignage de l’amour de Dieu dans Batimarais, quartier multi-religieux et multiracial et, d’autre part, elle aiderait grandement à promouvoir la pastorale et la catéchèse. Enfin, les sœurs accompliraient un travail de promotion féminine qui donnerait une motivation pour un avenir meilleur. »
Les catéchistes missionnaires d’hier, sont les Salésiennes-Missionnaires-de-Marie-Immaculée d’aujourd’hui. Cette branche missionnaire de la société des Filles-de-Saint-François-de-Sales a son organisation propre depuis 1968 devenant un Institut pontifical, une partie commune aux Statuts de L’Association Saint-François-de-Sales (laïque) et aux Constitutions des Salésiennes missionnaires de Marie immaculée (religieuses) maintenant l’unité.
Destinées à tous pays, toutes races et toutes classes sociales, les Salésiennes-Missionnaires-de-Marie-Immaculée n’ont pas cessé de croître. Elles sont au service des plus pauvres, dans une disponibilité aussi totale que possible, aux besoins et aux directives de chaque diocèse. La formation et l’évangélisation de la femme étaient et restent toujours le premier but par le moyen des visites des familles, le contact personnel, la catéchèse, l’éducation, le service social et médical. « nous allons de préférence là où l’évangélisation en pays dit chrétiens, restant disponibles aux appels de l’Eglise universelle. Le Fondateur dit à ses filles, « …Allez donc étendre au loin, jusqu’au bout du monde, l’influence de la méthode de Saint-François-de-Sales : révéler le salut apporté à tous et à toutes… »
Les Salésiennes-Missionnaires-de-Marie-Immaculée sont aujourd’hui au nombre de 1336. Enrichies par la diversité des cultures qui composent ces communautés, elles veulent être une expression de la vitalité, de la communion dans l’Eglise, et de la fraternité qui peut exister au cœur de l’humanité.
Ces communautés sont réparties sur les cinq continents : Algérie, Bangladesh, Bénin, Cameroun, Chili, France, Inde, Madagascar, Ile Maurice, La Réunion, Papouasie Nouvelle Guinée, Ghana, Kenya, Haïti, U.S.A.
La communauté de Maurice compte aujourd’hui 8 religieuses dont 7 Indiennes et 1 Malgache.