Pour faire suite à deux textes déjà publiés sur notre page web, je propose deux autres réflexions : La première sur ce que l’on pourrait appeler la plus grande leçon de cette pandémie; La deuxième sur la « question du mal ». Dieu veut il nous punir pour nos excès de consommation et notre égoïsme ? Dans cette période angoissante que nous vivons actuellement, au-delà des constats faits par notre raison sur les changements de comportements à apporter dans la gestion des ressources de la terre et la protection de la planète, viennent à l’esprit de bien des hommes d’autres questions fondamentales : Comment vivons-nous ? Que sommes-nous ? D’où venons-nous ? Ou allons-nous ?
Privés des choses essentielles de la vie (travailler, se promener librement, rencontrer des amis, partir en vacances) nous pouvons nous demander si beaucoup de choses que nous exigions de cette vie ne seraient pas du domaine du superflu. A quoi bon en effet tous ces biens s’ils ne servent surtout qu’à satisfaire notre ego ou notre besoin de paraitre ? D’autant plus qu’ils sont appelés à nous être enlevés du jour au lendemain soit par des catastrophes sanitaires ou simplement par la mort.
Devant cette question existentielle, une réponse c’est celle qui nous vient des élans de générosité et d’amour qui prennent le dessus sur notre manière egocentrique de vivre. Nous avons compris que ces élans du cœur qui vont de pair avec le don de soi nous apportent la joie. Nous recevons au centuple en retour pour les actes d’amour et de partage que nous avons vécus. Ce plaisir, ce bonheur pourrait nous apporter plus que les biens matériels dans lesquelles nous avions tant investi.
Mais cet amour de l’autre suffit-il à nous procurer la paix intérieure que nous recherchons ? N’avons-nous pas besoin aussi de permanence ? Au-delà de ces actes humains passagers se pose la question de la survie de l’âme, de la vie après la mort. La seule pensée que l’amour que nous portons à notre époux, notre épouse, nos enfants, nos amis est appelé à être anéanti du jour au lendemain par une pandémie nous rend profondément tristes à chaque fois qu’elle nous vient à l’esprit. Quelle est l’origine de cet amour qui rend l’homme exceptionnel par rapport aux autres créatures ? Sommes-nous destinés à une autre vie ou l’amour serait total, la beauté infinie et la durée éternelle ? Peut-on combler l’instinct si fort chez nous de permanence absolue ?
Dans les textes sacrés des religions que nous côtoyons à Maurice, la question de la vie après la mort est un axiome qui apparait comme une vérité incontournable même si les manières d’envisager cette survie est très différente. Le concept de réincarnation chez nos frères hindous est une dimension très motivante pour les dévots de cette religion. En ce temps du Ramadan nos frères musulmans nous rappellent l’importance de se purifier en cette vie pour atteindre le bonheur éternel auprès de Dieu. Pour nous chrétiens, la résurrection du Christ nous ouvre le chemin vers une résurrection individuelle de chacun après la mort. Notre foi chrétienne nous rappelle non seulement la suivie de l’âme mais de toute la personne humaine, chair et esprit.
Ces différentes manières de voir la vie après la mort viennent répondre à notre besoin de permanence. Nous sommes confortés dans la conviction que tout ce que nous avons vécu de bien et de beau sur cette terre ne peut pas mourir. Les religions nous vendent elles simplement du rêve non vérifié par la science et partant, ne résistant pas aux critères de notre raison ?
Quel chemin proposer à tous nos compatriotes qui n’adhèrent pas forcément a une religion ?
Je vous invite ici à faire la découverte du livre du Dr Eben Alexander « La preuve du Paradis ». Eminent neurochirurgien, Professeur de Médecine, Chercheur, le Dr Alexander athée convaincu tomba dans un coma profond suite à une infection bactérienne. Après 7 jours de coma, et son retour miraculeux à la vie, il nous affirme qu’une conscience spirituelle, totalement, selon lui, indépendante de celle du cerveau survit à la mort corporelle et se situe, de par ce fait, hors du temps.
Il qualifie ce constat de « scientifique ».
Il affirme que le monde spirituel dans lequel il vécut sept jours durant est un univers aussi réel que celui dans lequel nous vivons aujourd’hui ou l’intelligence est sans limite, la beauté absolue, l’Amour infini.
Voilà une réponse complémentaire à celle des religions devant nos interrogations sur l’avenir de l’homme, sur le sens ou l’absence de sens que nous prêtons a la vie humaine en ces temps imprévisibles de la pandémie. Mais reste la question de la présence du mal qui est posée aussi bien aux hommes religieux qu’aux scientifiques et aux philosophes.
Philippe Goupille 25 avril 2020
P S Pour ceux qui veulent en savoir plus, voir sur You Tube une conférence : Dr Eben Alexander : « Une expérience vécue par un neurologue », conférence prononcée à Paris en 2017.
oui , c ‘ est sur l ‘humain a trop demandé à la nature , il en veut toujours plus .Cette pandémie nous incite à réfléchir sur l ‘ avenir ; qu ‘est-ce qui est le plus nécessaire et le plus important dans notre vie .Pendant ce confinement bien des familles se sont rapprochées , certaines se sont tournées vers Dieu : n ‘ est -ce pas là l ‘ essentiel …..n’oublions pas que Dieu est Amour ..