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Tourisme – Plus qu’un métier, être témoin de son pays

28/08
2017
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Dossier de La Vie Catholique – La Journée mondiale du Tourisme sera célébrée le 27 septembre prochain, avec pour thème : « #VoyageRencontreRespect. » Dans la foulée, la Commission diocésaine du Tourisme fête ses 30 ans. Marie Malié, Jennifer Constantin, Catherine Beessoo et Monique Dinan reviennent sur les 30 ans de cet organisme et les défis à relever.

C’est à la suite d’un congrès organisé par les Nations-unies en 1987 que la Commission diocésaine du Tourisme voit le jour. Monique Dinan assiste alors à cette rencontre comme représentante du Saint-Siège et plusieurs pays d’Afrique étaient aussi conviés. « Je me rappelle de Mgr Margéot qui m’appelle et me dit : ‘Monique, est-ce que tu peux représenter le Saint-Siège à cette réunion ?’ C’est là que j’ai découvert le monde du tourisme. Je me suis dit que nous n’avions rien à Maurice qui représente le monde du tourisme », explique Monique Dinan, ancienne présidente de la commission.

L’année suivante, soit en 1988, la Commission diocésaine du Tourisme se met en place et organise sa première activité. 60 skippers de yachts sont invités à la bénédiction des bateaux par le Père Henri Souchon à Cap-Malheureux. Une activité dans le cadre d’une compétition nautique entre Maurice et l’Afrique du Sud. « C’était une messe très dynamique, qui sortait de l’ordinaire, avec le Père Henri Souchon qui portait une chasuble spéciale rappelant les couleurs de la mer et du soleil couchant », confie Monique Dinan. La Commission diocésaine du Tourisme s’affilie par la suite à la Commission du Vatican qui s’occupe du tourisme.

Nouveau souffle

Depuis, chaque année, la Commission diocésaine du Tourisme organise une activité dans le cadre de la Journée mondiale du Tourisme. « Nous avons‘mauricianisé’ le thème de la journée pour pouvoir organiser une célébration dans plusieurs lieux, année aprés année », explique la première présidente de la commission. Et au fil du temps, les activités ont toujours été le fruit d’un beau travail d’équipe.

La mise en place de la Commission diocésaine du Tourisme va aussi de pair avec des célébrations telles que celle des journalistes ou des étudiants qui vont étudier à l’étranger. « Nous nous rassemblions autour d’un thème pour une célébration spéciale. Et comme le tourisme prenait de l’ampleur c’était l’occasion de réunir tout le monde et de réfléchir de concert. Cela a été un temps fort pour tous ceux qui travaillaient dans ce secteur », ajoute Monique Dinan. Outre de rassembler les acteurs du tourisme, cette célébration était aussi l’occasion de montrer que le tourisme était quelque chose de positif.

Si les années précédentes, la Commission était surtout connue pour la messe célébrée en lien avec la Journée mondiale du Tourisme, pour ses 30 ans, la Commission innove.

La première étape a été le rebranding, avec la création d’un nouveau logo. « Ce nouveau souffle a commencé il y a un an et nous avons redéfini nos rôles et nos missions. Quant au logo, il s’inspire de celui du cardinal Piat », expliquent Marie Malié, l’actuelle présidente et Catherine Beesoo, la secrétaire.

La Commission vise aussi à toucher un plus grand public. Pour ce faire, elle a déjà organisé une journée de formation avec des jeunes à l’ICJM. Ouverte aux élèves de toutes les communautés qui viennent de compléter leurs études en hôtellerie, cette formation était axée sur la culture et l’estime de soi. Le but : faire prendre conscience aux jeunes que l’avenir du tourisme dépend d’eux.

Et les défis ne s’arrêtent pas là pour cet organisme. « Ce qu’on peut noter, ce sont les incidents malheureux qui arrivent aux touristes. Il y a eu des cas de vol, des viols et des meurtres. Et comme il y a le personnel mauricien qui travaille dans le tourisme, et il faut lui faire redécouvrir des valeurs telles que l’honnêteté ou la retenue sexuelle, sans oublier d’évoquer les risques encourus. Parfois, ils ne sont pas suffisamment conscients du temps qu’ils risquent de passer en prison pour tel ou tel acte », explique Monique Dinan.

L’image du Mauricien

Pour ce faire, la Commission diocésaine du Tourisme estime qu’il est nécessaire de faire comprendre que travailler dans le secteur hôtelier est bien plus qu’un métier. Comme les employés sont les premiers à se mettre en lien avec les étrangers, ils reflètent l’image de ce qu’est le Mauricien.

« C’est plus qu’un métier, c’est aussi être témoin de son pays », affirme Monique Dinan. Grâce à des formations comme celles proposées à l’ICJM, la Commission souhaite que les jeunes prennent conscience de ces aspects de leur métier. Et malgré la difficulté à réunir tous les acteurs du secteur touristique sur la durée, la Commission reste le seul organisme à fêter le tourisme tous les ans à Maurice. Une célébration qui a une empreinte interculturelle. Ainsi, lors de chaque messe, des passages du Coran sont lus et des pandits et imams sont également invités. « Nous gardons notre spécificité catholique, tout en restant ouverts », explique la présidente de la Commission.

Et depuis trente ans qu’elle existe, la Commission a reçu le soutien des autorités pour la préparation de cette célébration qui figure désormais dans le cahier d’activités du secteur touristique.

Christopher Sainte-Marie

Trente ans de travail pour le tourisme

Pendant les trente ans qui ont suivi la création de la Commission diocésaine du Tourisme, nombre d’articles de presse en ont fait état. En voici quelques-uns. C’est dans l’idée de proposer un code d’Оthique à tous les professionnels du tourisme que la Commission diocésaine du Tourisme a rédigé le code d’éthique en 1992. Code qui sera ensuite repris par la Mauritius Tourism Promotion Agency et réadapté en 2013 comme ligne de conduite pour le tourisme mauricien.

 Le code d’éthique pour les professionnels du tourisme

Les dix priorités :

– Améliorer constamment notre professionnalisme.
– Garantir qualité des services et des conditions de sécurité.
– Faire que la publicité de notre produit soit toujours réaliste et honnête.
– Respecter à tout prix nos engagements.
– Offrir un accueil aussi spontané que chaleureux.
– Assurer à notre personnel formations et possibilité d’épanouissement.
– Veiller à ce que l’information circule le plus largement possible au sein de l’industrie touristique.
– Promouvoir notre patrimoine dans le respect de notre environnement naturel, culturel et architectural.
– Souligner le respect à être observé dans les lieux sacrés et sauvegarder les intérêts du Mauricien pour qu’il ne se sente pas diminué face aux touristes.
– Donner une information complète et vraie sur tout ce que l’île Maurice offre au touriste.

Innovation – Tourisme religieux à Maurice : « why not ? »

Poussée par l’idée que le tourisme a besoin d’un nouveau souffle, la Commission diocésaine du Tourisme veut proposer un tour spirituel aux visiteurs étrangers. Marie Malié, présidente de la Commission diocésaine du Tourisme et Monique Dinan, ancienne présidente, nous en disent plus.

Après avoir organisé des activités dans le cadre de la Journée mondiale du Tourisme, la Commission diocésaine du Tourisme souhaite lancer un projet novateur à Maurice. Ainsi, les préparatifs vont bon train pour mettre en place un circuit touristique spirituel. D’autant qu’à Maurice, plusieurs religions se côtoient. « Ce que nous voulons faire, c’est montrer aux touristes qu’ils peuvent participer à un parcours religieux pour voir la diversité des cultes et la présence de l’Eglise catholique », explique Monique Dinan. Pour ce faire, le circuit touristique prévoit de montrer notamment aux touristes des lieux comme Grand-Bassin et des pagodes. « Cela permettra de voir toute la dimension religieuse du pays », ajoute Monique Dinan.

La première messe

Le parcours religieux s’étendra sur cinq à six jours, avec des visites au Thabor, à Marie-Reine-de-la-Paix et au Carmel, entre autres. « Nous travaillons ensemble avec Monique Dinan sur les différentes activités que nous pouvons proposer. Nous inviterons des pélerins étrangers et même Mauriciens à découvrir ce parcours parsemé de touches d’autres religions », ajoute Marie Malié.

Le périple commencera probablement dans le Sud, lieu de la première messe à Maurice, pour ensuite remonter par l’Ouest. Deux jours sont prévus à Port-Louis et à Ste-Croix, pour ensuite se terminer dans le Nord. C’est là un projet que la Commission diocésaine du Tourisme souhaite réaliser d’ici l’an prochain. La Commission vise les touristes de la Réunion et de l’Europe dans un premier temps. « Cela va peut-être aider pendant les périodes creuses. Car ce sont surtout les personnes du troisième âge qui ont les moyens de voyager. Elles peuvent venir à Maurice au moment où les hôtels sont vides et ont besoin de plus de touristes pour faire entrer de l’argent », affirme Monique Dinan.

Soutien des tour-opérateurs

Pour ce qui est de la concrétisation de ce projet, la Commission diocésaine du Tourisme a déjà contacté la Mauritius Tourism Promotion Authority qui trouve le projet intéressant. « J’ai également contacté Fabien Lefébure qui est le président de l’AIOM (Association of Inbound Operators of Mauritius) et qui, tout comme la MTPA, attend le produit fini », souligne Marie Malié.

Grâce au soutien des tour-opérateurs mauriciens à travers l’AIOM, la Commission souhaite concrétiser son projet. Sans oublier son désir de travailler en lien avec les organismes qui proposent des pèlerinages et du tourisme religieux en Europe. « Ce, en leur disant que s’ils peuvent envoyer des touristes en Inde, au Mexique et à Lourdes, ils peuvent aussi les envoyer à Maurice. Nous n’avons pas encore eu de grand miracle, mais nous avons le Père Laval qui a été béatifié et nous avons reçu le pape Jean-Paul II qui est un saint », ajoute Monique Dinan.

Christopher Sainte-Marie

Shakti Callikan : « Il y a énormément d’histoire et de diversité culturelle à Maurice »

Si le tourisme reste un pilier de l’économie, des initiatives existent pour offrir un tourisme différent aux vacanciers à la recherche d’expériences inédites. Maya de Salle-Essoo et Shakti Callikan cofondatrices de Mymoris, font partie des innovateurs. Shakti Callikan nous parle de ce nouveau marché et comment cela peut être bénéfique à l’économie.

Comment « Mymoris » a débuté et pourquoi ?

Il faut savoir que la co-fondatrice de Mymoris, Maya de Salle-Essoo, est anthropologue. Moi, j’ai fait des études d’histoire et j’ai travaillé pour des ONG dans le développement social. Au départ, nous trouvions un peu dommage que les activités touristiques ne se cantonnent qu’à la nature : la mer, les activités de plage, etc. Tout cela est très intéressant, mais Maurice a aussi une riche histoire et une diversité culturelle certaine. Malheureusement, les gens n’y ont pas accès.

C’est de là qu’est venue l’idée de Mymoris, à savoir, offrir des découvertes culturelles. Nous proposons ainsi des balades avec une thématique particulière, par exemple, les vieux métiers ou la street food.

Et à chaque fois, on évoque l’histoire du peuplement de Maurice, des différents quartiers de Port-Louis et on se rend dans des lieux où les touristes n’iront pas seuls. Ainsi, notre slogan est : Opening Mauritian Doors, ce qui signifie que nous offrons quelque chose qui sort de l’ordinaire et permet de découvrir Maurice.

Comment définiriez-vous l’expérience que vous proposez ?

C’est du tourisme culturel et durable qui se fait dans le respect de la population et des traditions. Le côté tourisme durable réside dans
le fait que nous faisons nos balades à pied ou à vélo. Et quand nos clients achètent dans la rue, ils participent au petit commerce et sont en contact avec la population.

Mais il y aussi un peu de tourisme participatif dans ce que vous proposez…

La définition du tourisme participatif est extrêmement précise et on ne cadre pas entièrement avec. Le tourisme participatif se fait, comme son nom l’indique, avec la participation totale de la population. Pour Mymoris, ce n’est pas exactement cela. Toutefois, dans ce que nous proposons,
il y a des aspects de tourisme participatif, car à chacune de nos balades, nous rencontrons des Mauriciens. Par exemple, pour découvrir les vieux métiers, nous allons dans des ateliers d’artisans. Nous essayons aussi de participer à l’économie locale en achetant des produits avec lesdits artisans ou en permettant à nos clients de se mettre en lien avec ces derniers. Nos clients participent ainsi à la vie mauricienne plus que dans d’autres activités qui sont proposées aujourd’hui.

On est loin de l’idée « all-inclusive » ; comment faites-vous alors pour que les touristes s’y intéressent ?

La plupart de nos clients ne sont pas les mêmes que ceux qui choisissent une formule all-inclusive. Il s’agit plutôt de personnes qui nous contactent grâce à notre site et qui sont à la recherche de quelque chose de différent. Ces clients veulent bien profiter de la plage, mais souhaitent aller plus loin. Ce sont des touristes qui veulent voir ce qu’est Maurice et comment le pays est différent de la Thaïlande ou des Seychelles, par exemple.

Est-ce un concept qui intéresse les acteurs du secteur hôtelier ?

Certains veulent en effet prendre cette orientation, alors que d’autres, qui sont dans le all-inclusive ne sont pas du tout intéressés. Il n’y a pas de stratégie homogène pour tout le monde. Chacun a la sienne, en fonction de son positionnement.

Le tourisme écologique, durable ou authentique est-il la nouvelle poule aux œufs d’or de l’industrie ?

C’est un nouveau marché niche ici, mais cela existe depuis longtemps ailleurs. On ne pourra toutefois pas avoir un gros volume avec ce type de tourisme. Par exemple, nous ne pourrons pas accueillir un million de personnes.

Ne serait-il pas plus intéressant de promouvoir un tourisme participatif, durable ou écologique sur la durée ?

Dans l’idéal, c’est sûr que le tourisme durable bénéficie d’un plus grand nombre de personnes.

Quels sont, selon vous, les enjeux et les défis auxquels le secteur touristique doit faire face ?

Ce que j’entends de nos clients, c’est l’importance de réinventer la destination. Ceux qui nous livrent leurs impressions sont souvent venus à Maurice plusieurs fois. Ils commencent à s’ennuyer et trouvent que nous n’arrivons pas à proposer une offre différente qui les incite à revenir. C’est ce que nous proposons aujourd’hui à travers un tourisme culturel. Mais d’autres types d’activités, outre le tourisme culturel, peuvent aider à ce
que Maurice ne soit plus vue comme une destination « de plage », mais comme une destination plus complète.

Comment s’y prendre pour le réaliser ?

Il faut que chaque acteur décide de changer sa stratégie et aille dans la direction d’une réinvention. Il faut mieux utiliser les opportunités que Maurice offre en termes de cuisine, de loisirs, de religion et de culture. Pour la pérennité de ce secteur, tout le monde devrait mettre la main à la pâte.

Propos recueillis par Christopher Sainte-Marie

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