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Le Conseil Pastoral Diocésain réfléchit sur les maux de notre société

19/06
2017
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Le samedi 17 juin, le Cardinal Maurice E. Piat a réuni son Conseil pastoral Diocésain qui a pour mission de le conseiller dans le gouvernement du diocèse. Ci-dessous, l’intervention du Dr Jonathan Ravat, qui avait pour tâche de récapituler les avancées du travail du Conseil pastoral Diocésain, depuis sa dernière rencontre, en février dernier. Après une première réunion de son Bureau le samedi 11 février 2017, le Conseil Pastoral Diocésain a tenu sa première rencontre post-promulgation Kleopas le samedi 18 février.

Ce jour-là, après un chant et la présentation des membres du Conseil, le Cardinal présenta les objectifs du Conseil, après quoi un temps de réaction en plénière suivit. Puis ce fut le tour de la présentation des membres du bureau du Conseil avant qu’un long temps de carrefours ait lieu pour permettre à tous de faire une relecture des signes des temps, conformément à un des quatre objectifs du Conseil[1].

Avec la remontée des carrefours, les points principaux suivants furent soulevés :

  1. Manque de sérieux dans les engagements et, simultanément, soif de spiritualité et nécessité de redécouvrir les sacrements ;
  2. Problème de transmission des valeurs aux jeunes dont certains étaient pourtant engagés dans des mouvements/services d’Église au point où ils entrent dans des sectes ou vont même jusqu’au suicide ;
  3. Drogue et échec scolaire, causes de la violence grandissante surtout chez les garçons et les hommes qui n’ont alors plus d’idéal et sont de plus en plus repliés sur eux-mêmes au point de démissionner de leurs responsabilités familiales ; cette violence est paradoxale dans une société où on parle beaucoup de la protection de l’enfant qui, grandissant dans ce climat de violence ne fait que la reproduire étant adulte ; on peut voir cette agressivité sur les routes, dans les familles et dans la société et l’Église n’est pas épargnée non plus ;
  4. La prostitution fait des ravages mais nous on reste dans notre zone de confort ;
  5. Interrogation quant au rôle de la presse qui ne fait qu’empirer les choses par sa façon de traiter les informations ; malgré tous les moyens de communication (médias et réseaux virtuels) qui existent, les différentes générations communiquent de moins en moins entre elles ;
  6. Comment faire redécouvrir à l’humain la grandeur de son humanité ?
  7. Les politiciens sont ceux qui doivent gérer le pays et servir le bien commun, mais bien souvent leur attitude inspire le dégoût. Il y a une vraie décadence et le peuple ne réagit pas et a tendance à tout accepter ;
  8. Beaucoup d’adultes ont peu de connaissance de la richesse profonde des textes d’Évangile. Comment nos formations aident-elles les Chrétiens à vivre leur foi dans les réalités de la vie ? Il faut mettre l’accent sur la catéchèse des jeunes et des enfants et promouvoir les vocations ;
  9. Manque de personnes formées pour accompagner les pauvres, les jeunes qui sont en prison et les homosexuels ;
  10. L’Église a pris des actions pour aider les personnes vulnérables, les couples en difficulté et ces actions positives ont été reprises par l’État ;
  11. On parle de moins en moins de pauvreté mais elle existe toujours autant alors que la priorité du moment semble être le développement. Les pauvres se sentent marginalisés ; les prêtres manquent de temps pour donner à ceux qui sont dans la détresse, l’écoute dont ils ont besoin. Ils sont pris par de nombreuses tâches administratives et les célébrations, ils n’ont plus le temps ; il faudrait revoir les responsabilités attribuées aux prêtres et aux laïcs selon les besoins actuels de l’Église et de la société ;
  12. Nous n’avons pas les instances nécessaires pour venir en aide aux familles qui ont vécu des crimes atroces ;
  13. La surprise du Cardinalat a été un grand signe d’espérance, une occasion de réveil qui est arrivée à un moment où il y avait beaucoup de critiques à l’encontre de l’Église.

Après avoir entendu cette remontée, le texte de Matthieu 5, 1-16 (Béatitudes) fut choisi et partagé avant que quelques membres du Conseil fassent monter leurs intentions de prière. Finalement, le Conseil se clôturera avec la présentation du prochain Synode des Évêques sur les jeunes par le père Hériberto Cabrera.

Fort de tout ceci, le Bureau du CPD se réunit le 15 mars suivant pour faire une relecture de la rencontre du 18 février et faire ressortir ce qui interpelle dans tout ce qui a été partagé.

Là, si les membres revinrent longuement sur tous les fléaux, challenges et autres aspects négatifs soulevés par le Conseil au BPS, un élément fondamental ne tarda pas à émerger des partages : ce qui fait la différence chez le Chrétien, c’est qu’en dépit de cette liste de problèmes, qui l’oblige à garder les pieds sur terre, il est quand même porté par l’espérance qui découle de sa foi :

  • Comme l’a dit le Pape François, l’espérance doit être le trait d’union entre la foi et la charité. Nous devons être source d’espérance pour les autres en tant que chrétiens.
  • Au milieu de toutes les difficultés auxquelles nous devons faire face, ex. l’entrée de la drogue dans les collèges, nous devons être des sources d’espérance par notre manière de vivre.

Puis, ils prirent un temps pour relire le texte de Matthieu 5, 1-16 qui avait été proposé au Conseil. Le texte fut lu une seconde fois en remplaçant le mot « heureux » par le mot « debout » et « en marche » comme suggéré par André Chouraki, avocat, écrivain et homme politique israélien[2].

Le mois suivant[3], le Bureau souligna que lors de la réunion du Conseil, trois groupes sur 13 parlaient de la violence et que les faits relevés par 11 d’entre eux étaient tous négatifs. Le Bureau se pencha donc sur les formes et les causes de violence :

  • à la maison ;
    • crimes entres les membres d’une même famille pour des raisons banales et attouchements auprès des enfants ;
    • les gens ne savent pas gérer les conflits ; abus d’alcool ; drogue ; absence de dialogue ; trop de temps devant le téléviseur et trop de violence à la télévision ; solitude ;
  • à l’école ;
    • bullying entre élèves ; agressivité verbale ou physique envers les éducateurs ;
    • manque de communication ; insolence des enfants ; absence de hiérarchie et de balise ; révolte des jeunes face aux interdits ; pouvoir des jeunes sur les adultes car ils maîtrisent mieux l’outil technologique ; enfant-roi ; parfois ce sont les enseignants qui ne tiennent pas le coup face au comportement des élèves tellement ces derniers sont violents et ingérables, peut-être parce qu’ils n’ont pas de figure paternelle à la maison ;
  • sur la route ;
    • conducteurs agressifs et impatients ; accidents et nombreux morts sur les routes
    • égoïsme des chauffeurs et manque de considération et de respect pour les autres ; excès de vitesse ; drogue et l’alcool au volant
  • dans les quartiers/voisinage.
    • vol ; agression verbale ; coups
    • manque de respect pour les autres et l’intolérance ; disparité sociale ; injustice vécue par des personnes.

Après quoi, le Bureau s’est penché sur la manière par laquelle la violence envers Jésus s’est manifestée dans sa propre vie et sur les causes de cette violence qui s’est déchaînée contre Jésus[4].

Un mois après, le 3 mai 2017, le même Bureau s’est mis à relever les initiatives concrètes qui désamorcent ou préviennent la violence dans la société :

  • dans le secteur éducatif, l’accent est mis sur la formation des parents et des enseignants (écoles des parents). Les enfants reçoivent une formation qui leur permet de comprendre que les actes de violence ont des conséquences. Pour éviter les actes de violence entre enfants, il y a une surveillance accrue de la part des adultes à l’école ;
  • la Brigade des mineurs ainsi que l’Action Familiale donnent aussi un coup de main important ;
  • lorsque l’enfant est admis à l’école, les parents doivent prendre connaissance des « rules and regulations» de l’école et les accepter ; ils peuvent aussi profiter des « open days » ;
  • comme la misère est elle-même violence, la lutte que mènent Caritas, la Commission Justice & Paix (logement face à la promiscuité, source de violence) et certaines paroisses est une forme de combat contre la violence ;
  • le cours de gestion de conflits ;
  • l’interculturalité, qui fait partie de ce qu’il faut apprendre à l’école et qui contribue certainement à réduire les situations de violence ;
  • dans les paroisses, un bon moyen de lutter contre la violence, c’est de mettre en place des Conseils Pastoraux de Quartiers ;
  • des formations telles que Zezi Vre Zom, et ONG comme Befrienders;
  • Il faut aussi tenir compte de la violence que nous faisons à l’environnement de par notre négligence ; il y a des organisations catholiques étrangères qui sont prêtes à mesurer les empreintes écologiques laissées par nos écoles et collèges ; les toits de plusieurs des écoles catholiques sont maintenant équipés de panneaux solaires et de tuyaux pour récolter l’eau de pluie.

Cet exercice est alors alimenté par plusieurs références à l’exhortation apostolique du Pape François, « Evangelii Gaudium » :

  1. De nos jours, de toutes parts on demande une plus grande sécurité. Mais, tant que ne s’éliminent pas l’exclusion sociale et la disparité sociale, dans la société et entre les divers peuples, il sera impossible d’éradiquer la violence. On accuse les pauvres et les populations les plus pauvres de la violence, mais, sans égalité de chances, les différentes formes d’agression et de guerre trouveront un terrain fertile qui tôt ou tard provoquera l’explosion. Quand la société – locale, nationale ou mondiale – abandonne dans la périphérie une partie d’elle-même, il n’y a ni programmes politiques, ni forces de l’ordre ou d’intelligence qui puissent assurer sans fin la tranquillité. Cela n’arrive pas seulement parce que la disparité sociale provoque la réaction violente de ceux qui sont exclus du système, mais parce que le système social et économique est injuste à sa racine. (…)
  2. La nécessité de résoudre les causes structurelles de la pauvreté ne peut attendre (…). Tant que ne seront pas résolus radicalement les problèmes des pauvres, en renonçant à l’autonomie absolue des marchés et de la spéculation financière, et en attaquant les causes structurelles de la disparité sociale,[173]les problèmes du monde ne seront pas résolus, ni en définitive aucun problème. La disparité sociale est la racine des maux de la société.

Aux nos. 83, 86, 92, 97 et 101, le Pape affirme que la violence est en train de nous voler notre espérance à travers la mondialisation de l’indifférence.

  1. (…)La psychologie de la tombe, qui transforme peu à peu les chrétiens en momies de musée, se développe. Déçus par la réalité, par l’Église ou par eux-mêmes, ils vivent la tentation constante de s’attacher à une tristesse douceâtre, sans espérance, qui envahit leur cœur comme « le plus précieux des élixirs du démon ». (…) ne nous laissons pas voler la joie de l’évangélisation !
  2. Il est évident que s’est produite dans certaines régions une “désertification” spirituelle, fruit du projet de sociétés qui veulent se construire sans Dieu ou qui détruisent leurs racines chrétiennes. (…) Mais « c’est justement à partir de l’expérience de ce désert, de ce vide, que nous pouvons découvrir de nouveau la joie de croire, son importance vitale pour nous, les hommes et les femmes. (…) Dans tous les cas, en pareilles circonstances, nous sommes appelés à être des personnes-amphores pour donner à boire aux autres. Parfois, l’amphore se transforme en une lourde croix, mais c’est justement sur la Croix que le Seigneur, transpercé, s’est donné à nous comme source d’eau vive. Ne nous laissons pas voler l’espérance ![5]

Non à la mondanité spirituelle

  1. Celui qui est tombé dans cette mondanité regarde de haut et de loin, il refuse la prophétie des frères, il élimine celui qui lui fait une demande, il fait ressortir continuellement les erreurs des autres et est obsédé par l’apparence. (…) Que Dieu nous libère d’une Église mondaine sous des drapés spirituels et pastoraux ! Cette mondanité asphyxiante se guérit en savourant l’air pur du Saint Esprit, qui nous libère de rester centrés sur nous-mêmes, cachés derrière une apparence religieuse vide de Dieu. Ne nous laissons pas voler l’Évangile ![6]

Finalement, muni également du message du Pape à l’occasion de la 51ème journée mondiale de la communication, le Bureau s’est réuni le 7 juin dernier. Un important discernement s’opéra alors parmi les membres pour saisir ce que l’Esprit veut pour aujourd’hui qui voit la deuxième réunion du Conseil. À la suite de quoi, nous avons convenu, pour que rien ne se perde, de vous restituer tout ce cheminement partant de la réunion du Conseil en février jusqu’à la question de l’espérance en passant par celle des grandes questions qui nous préoccupent pour l’avenir de notre société et particulièrement celle de la violence. Et quoi de mieux que de revenir sur l’espérance non seulement parce qu’elle est constitutive de notre foi mais aussi parce que nous y voyons une passerelle intéressante et peut-être même évidente avec l’apostolat auprès des jeunes. Car que devons transmettre aux jeunes sinon notre espérance et notre invitation à ce qu’ils soient eux-mêmes porteurs d’espérance pour les autres ?!

[1] Les trois autres objectifs sont comme suit : ii) Suivre la mise en œuvre du projet Kleopas en étant attentif aux transitions pastorales ; iii) Porter le souci de la communion ecclésiale et d’une certaine cohérence pastorale dans le diocèse et iv) Se donner un temps de réflexion pour approfondir un sujet qui émerge du discernement pastoral, et qui touche à la mission de l’Église.

[2] Ensuite, chaque membre du Bureau est invité à envoyer par email comme chacun pense pouvoir conjuguer notre spiritualité, la réalité parfois difficile et en même temps l’espérance qui doit nous animer.

[3] 5 avril 2017

[4] Après la naissance de Jésus, Hérode cherche à l’éliminer. C’est paradoxal parce qu’il est un Roi, mais il se sent menacé par un petit enfant, fragile. Jésus est aussi menacé lorsqu’il accompli des gestes de miséricorde ex. lorsqu’il pardonne les pécheurs ou dans la parabole de la 11ème heure. C’est étonnant de constater qu’à un moment les Hérodiens et les Pharisiens se concertent pour éliminer Jésus alors qu’ils ne s’entendaient pas. Tout comme de nos jours d’une certaine manière le pauvre remet en question la sécurité du riche qui a peur que ce dernier l’attaque ou le vol, à l’époque la fragilité du Christ a déclenché la violence. Le pouvoir a été à l’origine de la violence contre Jésus. Actuellement, à l’Assemblée nationale, c’est la soif du pouvoir qui donne lieu à tout ce désordre et à cette violence verbale. On en arrive à se demander à qui appartient le pouvoir en fin de compte. Le vrai pouvoir jaillit de la relation avec l’autre, de la compréhension et de la miséricorde

[5] Oui aux relations nouvelles engendrées par Jésus Christ – no.92. (…)

[6] Non à la guerre entre nous – no. 101. Demandons au Seigneur de nous faire comprendre la loi de l’amour. (…) Prier pour la personne contre laquelle nous sommes irrités c’est un beau pas vers l’amour, et c’est un acte d’évangélisation. Faisons-le aujourd’hui ! Ne nous laissons pas voler l’idéal de l’amour fraternel !

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