Dans un article intitulé « Le scandale des prêtres pédocriminels » paru dans La Vie Catholique du 21-27 avril 2017 et l’Express du 3 mai 2017, l’auteur porte une grave allégation selon laquelle « il y a quelques années, la hiérarchie de l’Eglise a été mise au courant d’agressions sexuelles sur mineurs par des religieux, enseignants de surcroît. Elle aurait préféré ne rien dire…car la priorité à l’époque avait été : surtout ne pas faire du mal à l’institution en révélant des agressions sexuelles ». Le Cardinal Maurice E. Piat dément cette allégation et apporte les informations suivantes :
- Depuis qu’il est évêque (1993), Mgr Maurice E. Piat a été informé de deux cas d’allégations d’abus sexuels sur mineur où les agresseurs présumés n’étaient pas des prêtres. L’évêque a rencontré et écouté les personnes concernées et pris les décisions qui s’imposaient, dans chaque cas.
- Il est important de savoir que, selon la loi en vigueur à Maurice :
- Seuls les parents d’un mineur peuvent porter plainte à la police d’un cas d’abus sexuel sur leur enfant.
- Un adulte, abusé alors qu’il était mineur, doit lui-même porter plainte à la police.
- L’évêque n’a pas autorité de porter plainte au civil à la place des personnes concernées.
- En 2014, lorsqu’il y a eu un cas d’allégation de pédophilie contre un prêtre, l’évêque a rencontré les parents et les a invités à porter l’affaire devant les autorités civiles. L’évêque a ainsi suivi le protocole mis en place par le diocèse de Port-Louis en 2013.
- D’autre part, le diocèse peut conduire une enquête interne et prendre des décisions canoniques, indépendamment du jugement du cas porté au civil.
Evêché de Port-Louis
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