Dans le cadre de la canonisation de Mère Teresa, Mgr Maurice E. Piat présidera une messe d’action de grâce le mardi 6 septembre à 10h00 en l’église Notre-Dame-de-l’Assomption, à Roche-Bois. A Rome, le pape François célèbrera la messe et présidera le rite de canonisation de la bienheureuse Mère Teresa le dimanche 4 septembre, veille du jour anniversaire de la mort de Mère Teresa.
Bio Express
Née en 1910 dans une famille albanaise vivant dans ce qui est aujourd’hui la Macédoine, Gonxhe Agnes Bojaxhiu était entrée dans les ordres à 18 ans, puis avait été envoyée en mission en Inde, comme enseignante. Un peu plus de vingt ans plus tard, elle fondait, en 1950, sa propre congrégation, les Missionnaires de la Charité, qui consacrent leur vie de manière radicale « aux plus pauvres d’entre les pauvres ». Œuvrant d’abord à Calcutta, la congrégation s’est peu à peu développée dans le monde entier. Actuellement, elle compte près 4 500 religieuses, dont quatre ont été assassinées au Yémen, en mars 2016. Prix Nobel de la paix en 1979, Mère Teresa est décédée en 1997 à Calcutta, où elle repose depuis dans la maison-mère de sa congrégation.
Les Sœurs Missionnaires de la Charité (Mère Teresa) à Maurice
C’est à la demande du Cardinal Jean Margéot, alors évêque de Port-Louis, que 6 sœurs Missionnaires de la Charité, 5 Indiennes et une Française, arrivent dans le diocèse le 7 octobre 1972. Auparavant, Mère Teresa en personne était venue constater la nécessité d’installer une communauté dans le diocèse. C’était en juin 1970. Elles s’installent temporairement à Rose-Hill avant de se fixer, six mois plus tard, dans un quartier pauvre de la capitale, à Roche-Bois. Elles gèrent un hospice pour des femmes âgées abandonnées et une crèche. Elles font de l’accompagnement scolaire, donnent des cours d’alphabétisation, visitent et aident les familles défavorisées et participent à la catéchèse dans la paroisse de Notre-Dame-de-l’Assomption.
La communauté de Maurice compte 2 Mauriciennes, 1 Indienne, 1 Bangladeshie.
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