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Interculturalité – S’aimer en toute différence

22/08
2016
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couple mixteÀ partir du 2 septembre prochain, les départements Interculturalité et Jeunes, Couples et Familles de l’ICJM proposent une session destinée à ceux et celles qui vivent la mixité au sein de leur couple ou leur famille. L’occasion pour La Vie Catholique de parler de ces personnes qui font le choix de s’aimer, malgré la différence de culture, d’ethnie ou de religion.

Wendy Rose : « Connaître l’autre pour le respecter »

« Couple mixte : ses richesses et difficultés. Quelles conditions pour le réussir ? » Tel est le thème de cette session de 10 semaines proposée à l’ICJM. Entretien avec Wendy Rose, responsable du département Interculturalité pour nous en dire plus.

 Vous proposez bientôt une session pour les couples mixtes. Pourquoi cette formation ciblée ?

Il y a plusieurs raisons. D’abord, nous voyons de plus en plus à Maurice que nombre de couples se forment avec des personnes de culture ou de religion différente. Souvent, ils se sont rencontrés soit sur les lieux de leurs études, vu que la plupart des écoles sont mixtes, soit sur leur lieu de travail. Ils s’aiment et se marient. Il y a aussi une ouverture vers le monde, avec des Mauriciens qui épousent des étrangers. Il faut savoir qu’au tout début d’une relation, qu’il s’agisse ou non d’un couple mixte, les choses marchent bien. Mais au fil du temps, les conjoints se rendent compte qu’il y a les parents, les difficultés par rapport à la société, les difficultés dans le couple même : foi différente, manière de vivre et vision différentes… De plus en plus, ces singularités ressortent et cela peut devenir tellement insurmontable qu’on en oublie l’amour. L’idée de ce cours est justement de guider, d’accompagner ces personnes dans la construction de leur couple, pour les aider à surmonter les différences.

Pourquoi maintenant ? Y a-t-il eu des demandes en ce sens ?

Pas vraiment, mais nous voulons aider ces couples mixtes à mieux se connaître dans leurs différences.

En quoi consiste donc cette session ?

Déjà, quand on est en couple avec une personne différente dans sa foi et sa culture, la première chose est de la connaître. Souvent, la religion de l’autre est méconnue. Et quand surviennent des difficultés, on n’arrive pas à les surmonter. Il faut donc connaître, respecter et ensuite rejoindre l’autre dans sa différence. Ce cours vise ainsi à amener les personnes à cela, avec une formation sur les différentes religions de Maurice : le christianisme, l’hindouisme, l’islam et le bouddhisme. Connaître la relation de l’autre avec sa foi ; qui est l’hindou, qui est le chrétien, et qui est le musulman…
Voir ensuite comment s’aimer, malgré les différences. Nous aborderons aussi les difficultés, voir d’où elles viennent et comment les gérer. Par ailleurs, il y aura toute une partie sur la famille parce que cette dernière joue un grand rôle dans la vie de couple et diffère selon chaque religion.

La session comportera également une partie sur la représentation du corps dans les religions, ainsi que de la sexualité de couple. Enfin, nous
terminerons avec les valeurs universelles de l’amour. L’amour du prochain, l’amour de l’autre.

Plus qu’une formation à l’interculturalité, cette session englobe aussi les aspects de la vie de famille, l’affectivité, et les difficultés des personnes vivant dans la mixité…

Ce seront là des sessions de partage, parce qu’il est important que les gens puissent partager et apprendre de l’expérience des autres. Nous voulons vraiment aider les personnes à mieux se connaître, pour mieux vivre leur relation de couple/de famille. Parce que c’est vrai que dans les premiers temps, tout va très bien, mais lorsque la relation progresse, des difficultés surviennent. Certains peuvent les gérer, d’autres n’y arrivent pas. La discussion est donc importante pour pouvoir d’abord comprendre les différences, exprimer ses sentiments, mais aussi aider à trouver des compromis.

Souvent, les personnes se mettent ensemble, mais n’ont pas eu au préalable de discussion sur la manière dont ils vivront leur foi, comment ils éduqueront les enfants, etc. Il est donc primordial de faire cette démarche de connaître l’autre pour pouvoir le ou la respecter dans ce qu’il/qu’elle est.

Les couples mixtes ne sont-ils pas souvent à contre-courant de leur entourage ?

Oui, parce qu’il existe encore beaucoup de réserves, de préjugés par rapport aux communautés à Maurice. Il n’y a pas que les parents qui peuvent être contre, mais aussi d’autres personnes externes à la famille. C’est donc aux couples de savoir se poser et réfléchir comment composer avec tout cela. Ce n’est qu’après que les conjoints deviennent plus forts. Et c’est cela la richesse : rejoindre l’autre dans sa différence tout en restant soi-même.

Propos recueillis Nadia Hilaire

Les bons contacts à l’ICJM

Pour vous inscrire :
Michel Rabaud :
Laura Parisien :
Téléphone : 464.41.09.
Lieu : Institut Cardinal Jean-Margéot,
1, rue Célicourt Antelme, Rose-Hill.
Horaires : 18 heures-21 heures
Dates : vendredi 2 septembre
au vendredi 4 novembre 2016.

Frais de participation : Rs 1 200 par personne pour les 10 sessions de 3 heures chacune.

Ce que j’ai demandé à Dieu avant mon mariage avec un non-croyant

J’ai accepté un pari : l’aimer pour deux.

J’ai rencontré mon mari il y a 28 ans. Tous deux alors âgés d’une vingtaine d’années, nous sommes tombés amoureux l’un de l’autre.En tant que croyante et pratiquante, cela faisant déjà un certain temps que je demandais à Dieu de m’offrir une personne qui ne m’éloigne pas de mes convictions. Il en fut ainsi. Je ne lui ai jamais demandé d’être croyant, juste qu’il ne me sépare pas du Seigneur.

Marcher seule sur les pas du Seigneur

J’ai accepté cette croix de vivre le chemin de la foi dans la solitude au sein du mariage, en m’engageant à aimer Dieu pour deux : pour lui et pour moi.

L’espoir des cœurs 

Mais tout ceci, je l’offre à Dieu pour qu’Il le transforme en une grâce pour toute notre famille, pour qu’avec ma prière Il transforme les cœurs de mon mari et de mes enfants, pour qu’enfin ils fassent l’expérience de Dieu. Nous sommes une famille de croyants et de non-croyants. En tant que tels, nous sommes plus immergés dans le monde, nous vivons en conjuguant des points de vue différents. La liberté de chacun est respectée, tout comme le sont les croyances.

La prière est primordiale

Dieu a aussi fait que ma foi soit plus forte, puisqu’Il a mis entre mes mains cette grande mission, et a exaucé le vœu que j’avais formé dès le début de mon cheminement : qu’il ne m’éloigne pas de mes croyances.

Inés Fontanals Cabré, Aleteia

Marie-Josée et Tiga : « Kan ou kontan enn dimounn, ou kontan li kouma li ete »

Marie-Josée et Tiga se sont rencontrés il y a plus de 38 ans. Depuis, ils se sont mariés, et sont devenus parents de trois enfants et grands-parents de trois petits-enfants. Alors que tout les différenciaient, ils sont heureux aujourd’hui de leur famille et de la vie. Voici leur histoire.

Elle avait 13 ans et lui 17. Elle habitait Curepipe et lui Péreybère. Elle est Créole et lui de foi tamoule. Ils se sont connus à une époque où aimer quelqu’un d’une autre culture ou foi était presqu’un drame.Ils se rencontrent alors que Marie-Josée faisait un séjour chez sa sœur qui venait d’accoucher à Péreybère. Comme Tiga habitait, à l’époque, Pointe-aux-Canonniers et qu’il était ami au beau-frère de celle-ci, le jeune homme était souvent dans le quartier. « Sa lepok-la, nou ti pe koz-koze. Get dan lizie, me nou ti vreman sorti kouma bann zenn azordi », partage Tiga. Mais au fur et à mesure, ils se sont rapprochés et les deux familles l’ont vite compris. « Nos familles n’approuvaient pas du tout notre relation »,
poursuit Marie-Josée. Elles essaient alors de les convaincre que ce serait une erreur pour eux de poursuivre.

Mais les deux tourtereaux, fermes dans leur conviction, projettent même de quitter le domicile familial pour vivre leur amour. Marie-Josée n’étant pas majeure, attendra toutefois d’avoir 18 ans pour se marier. « Nou inn mem panse pou sove… Lerla nou inn kontinie persiste », partage-t-elle. Tiga, quant à lui, a su convaincre le frère de cette dernière que ses intentions étaient bonnes.

 Malgré tout, le couple tient

Finalement, la mère de Marie-Josée accepte leur union. Mais du côté de la famille de Tiga, ce n’est pas le même son de cloche. Tiga prend alors la décision de quitter sa maison et de s’installer chez Marie-Josée. « Monn kit kot moi san narie, zis avek linz ki ti lor moi samem », partage-t-il.  Le laisser partir sans rien, c’était une manière pour sa famille de le forcer à revenir, pensant qu’il n’aurait pas pu tenir. Mais il ne l’a pas fait. Leur relation n’était pas bien vue non plus par d’autres gens, les voisins ou la famille éloignée.

Les deux jeunes se sont par la suite mariés. Mais après, les choses n’ont pas été de tout repos. Étant jeunes, ils n’avaient pas de maison et ont dû habiter à droite et à gauche. Ceci ne faisait qu’alimenter les mauvaises langues. « Il y avait beaucoup de pression sur nous pour nous faire renoncer à notre choix. On recevait des piques de partout, mais on a lutté », confie Tiga. De plus, la situation économique de l’époque s’ajoutait aux difficultés du couple. « Je n’avais pas de travail fixe. J’étais tantôt maçon, tantôt camionneur et cela posait un problème. Nous ne pouvions avoir une perspective d’avenir », témoigne Tiga.

Malgré tout, le couple tient. « On s’est débrouillé avec ce que nous avions, le peu que nous avions », partage Marie-Josée. « Nou ti bien mizer. Ena zour nou ti kapav pe manz lafarinn griye », lance pour sa part son époux. Mais petit à petit, les choses évoluent, tant sur le plan familial qu’économique. Jessica, leur premier enfant, voit le jour et permet aux deux familles de se rapprocher. Et depuis, les proches se fréquentent toujours. Tiga obtient finalement un job pour être Squash Boy. De là, il apprend à jouer au tennis, et devient moniteur. « Mo finn finalman trouv enn metie ki mo kontan e kot monn reste. Avek sa monn fer lavenir mo fami », dit-il.

De foi différente, ils décideront de suivre chacun sa religion. Et si leurs enfants sont baptisés, ils connaissent aussi la religion tamoule. « On a voulu que nos enfants comprennent la culture et la religion de leurs parents. Mais nous leur avons laissé le choix de pratiquer la religion qu’ils veulent », poursuit Marie-Josée. Ainsi, ils vont à la messe en famille, et quand il faut aller au temple pour les fêtes religieuses, ils s’y rendent ensemble. « J’adore aller à la messe. Je pense que la religion catholique a joué un grand rôle dans ma vie. J’étais jeune, je n’avais pas de but, mais j’ai rencontré Marie-Josée. Je pense que Jésus avait cette mission pour moi », témoigne Tiga.

 Heureux de leur famille

Être libre dans sa différence, c’est ce qu’a toujours prôné ce couple. Avec le recul, Marie-Josée et Tiga pensent bien que c’est à force d’avoir lutté qu’ils ont pu y arriver. Mais ils croient aussi que la clé, c’est le respect de l’identité de l’autre. « Finalman, pa ti enn diferans parski kan ou kontan enn dimounn, ou kontan li kouma li ete. Pou seki li ete… pa ou sanz li kouma ou… Mo panse samem vre lamour », clame haut et fort Tiga avant d’ajouter qu’« avec le temps, j’ai pris conscience qu’avant, j’avais à prouver que je pouvais parce que j’avais pris la responsabilité. Mais maintenant je dis que c’était le chemin tracé pour nous ».

Marie-Josée et Tiga sont aujourd’hui heureux de leur famille, et heureux de ce qu’ils sont devenus. Ils pensent sincèrement qu’il ne faut jamais baisser
les bras et que la prière joue un grand rôle.

Nadia Hilaire

Étrangers à Maurice

L’amour au-delà des frontières

Roberto est Sicilien, et marié à Joyce, une mauricienne (photo). Mapingue, elle, est Mozambicaine, mariée à un Mauricien. Tous deux vivent depuis plusieurs années à Maurice. Même si au départ, c’était difficile, petit à petit, ils ont appris à s’adapter et évoluent au-delà des différences culturelles. Cela fait bientôt 10 ans que Roberto habite à Maurice, après avoir épousé une Mauricienne, et décidé de s’installer ici. Son arrivée dans une île autre que sa Sicile natale se passe bien, avoue-t-il. Roberto apprend très vite à parler le créole, puis le français et il connaîtra un peu toutes les régions de l’île.

Étant un chef spécialisé en cuisine italienne, il a l’habitude de manger des choses différentes, et peut se débrouiller lui-même pour la nourriture. Ainsi, dès son arrivée ici, il ouvre une pizzeria avec un partenaire. Mais après quelque temps, il se sépare de son épouse et la relation avec son associé tourne aussi au vinaigre.

Roberto décide toutefois de se reprendre en main avec le peu qu’il avait. « J’ai tout vendu pour ouvrir un autre restaurant… en recommençant à zéro », partage-t-il. C’est à cette époque qu’il rencontre Joyce, alors que cette dernière travaille chez lui. Ils sont d’abord de grands amis et se soutiennent mutuellement dans leurs moments difficiles. Puis, ils commencent à se fréquenter… avant de se marier l’année dernière. Épouser
une  mauricienne, n’était pas compliqué, vu qu’il s’était déjà acclimaté au pays.

Mais ce que Roberto trouve difficile, c’est la mentalité de certains Mauriciens. « Ici, je trouve que les gens ne sont pas sérieux dans leur travail. Même si c’est leur gagne-pain, parfois ils ne font pas le boulot correctement… Après, ils quittent leur emploi sans même prévenir », souligne-t-il. Une manière de faire que Roberto prend comme un manque de respect envers l’employeur. Manque de respect qu’il note aussi dans la manière de conduire des Mauriciens. Un non respect du code de la route.

Ce qu’il trouve aussi étrange, c’est  la musique des années 60/70 que l’on diffuse à la radio le dimanche. « Je n’ai jamais entendu ces chansons-là. Et c’est un peu bizarre de ne pas retrouver la musique que j’écoutais chez moi », lance-t-il. De plus, la manière de célébrer les fêtes en famille sont tout aussi singulières pour lui. « Je n’arrive jamais à comprendre pourquoi les enfants mangent de leur côté… Ou encore que quelqu’un que tu invites ait déjà mangé chez lui avant de venir », poursuit-il.

 Esprit ouvert

Mapingue, elle, vient du Mozambique. Elle y rencontre un jeune mauricien de foi musulmane (qui y travaillait) alors qu’elle est encore étudiante. Tous deux commencent à se fréquenter et tombent amoureux. Mapingue met au monde une petite fille avant de se marier avec le père de son enfant.
Elle explique qu’épouser un Mauricien n’a pas été difficile pour elle. « Le Mozambique est un grand pays et les gens ont un esprit ouvert. Les jeunes sont libres de choisir leur partenaire et il n’y a pas de tabou sur le mariage avec des étrangers », partage-t-elle.

Mais elle va vite voir les choses autrement quand la famille vient s’installer à Maurice. « Au début c’était bizarre, parce que je ne connaissais pas trop la culture. Je me souviens qu’à la première rencontre avec la famille de mon époux, je ne savais pas comment m’habiller, ce qui pouvait se faire ou non et je ne connaissais personne non plus pour m’aider », soutient-elle. Cette première rencontre s’est quand même bien passée.

Mapingue et sa famille vont habiter la région de Floréal… non sans certaines difficultés pour la jeune femme « Je ne pouvais pas m’adapter à cette région. Il fait froid, il pleut, les gens ne se parlent pas, on ne connaît pas ses voisins. C’est très différent de l’Afrique où tout le monde se parle, où les voisins se connaissent, se fréquentent », partage-t-elle.

Ainsi, Mapingue décide de rentrer chez elle en Afrique parce que l’adaptation est difficile, puis revient quelque temps pour tard pour s’installer ailleurs. « Là encore, je faisais face au regard des gens, de par la manière dont je m’habille (de style occidental), mais aussi parce qu’on me voit toujours comme l’Africaine », soutient-elle.

Le regard de l’autre sur soi, c’est aussi ce que ressent Roberto. « Ici, quand on est étranger et Blanc, C’est synonyme de ena kass… Les gens ont alors
tendance à vous soutirer de l’argent »
, lance Roberto. Un avis que partage aussi Joyce, son épouse. « C’est vrai que quand on est marié à un étranger, le regard des gens est différent… pas toujours du point de vue positif », précise-t-elle. Elle comprend que Roberto puisse mal prendre certaines choses, et c’est en respectant cela qu’elle arrive à s’y faire. « Je me dis que si c’était moi en Italie, j’aurais eu à m’adapter au mode de vie et je serais aussi parfois un peu perdue », dit-elle.

 Paisible à vivre

Pour Mapingue, les  préjugés sur elle seront aussi source d’incompréhension. Son adaptation se fera lorsqu’elle commencera à travailler.
« Au boulot, j’ai rencontré d’autres personnes. Et cela m’a permis de m’adapter, de voir d’autres mentalités », soutient Mapingue. Un métier, mais aussi un moyen pour elle de devenir indépendante et d’avoir une vie. « J’ai remarqué que les Mauriciens ne vivent pas leur vie. Ils sont trop enfermés dans leur manière de voir », dit-elle. Néanmoins, ajoute Mapingue, Maurice reste un endroit calme et paisible à vivre, contrairement à d’autres pays.

Nadia Hilaire

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