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Mgr Piat : « J’ai pu apprécier la grande valeur de l’approche féminine dans le travail pastoral »

23/05
2016
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IMG_1177 2Nous reproduisons ci-dessous une interview de Mgr Maurice E. Piat publiée dans Le Mauricien du 19 mai 2016.
Cela fait exactement 25 ans aujourd’hui que Mgr Maurice Piat a été ordonné évêque. Ce jubilé célébré dimanche dernier par le diocèse de Port-Louis coïncide aussi avec la fin de son mandat car il présentera sa démission au Pape en juillet prochain, date à laquelle il aura 75 ans. Sur un ton serein et sans détours, Mgr Maurice Piat aborde dans l’interview qui suit les principales questions ayant jalonné son épiscopat.

Aucune amertume envers le syndicaliste Tengur pour le procès intenté aux collèges catholiques et que le diocèse a perdu, ni envers ceux qui l’ont interpellé, d’une manière brusque parfois, sur des sujets d’actualité. Nous sentons qu’il est préoccupé par l’étendue du problème de la drogue. Et s’agissant de ses collaborateurs, l’évêque de Port-Louis fait part de son appréciation quant à l’approche féminine dans le travail pastoral.

Comment avez-vous vécu la célébration de cet anniversaire dimanche dernier au Thabor et dans la soirée avec vos plus proches collaborateurs et des membres de votre famille?
J’ai vécu un grand moment de bonheur en me sentant porté par cette Église que j’ai cherché moi-même à aimer et à servir. Je remercie beaucoup les membres du Renouveau Charismatique qui ont fait de cette célébration un temps fort de prière et de joie. J’ai été très heureux d’accueillir Mgr Aubry, mon ami de longue date qui m’a fait la surprise de venir participer à cette célébration. Merci aussi à mes collaborateurs, spécialement aux deux vicaires généraux, pour avoir fait de cette journée une grande fête de famille.

Les Catholiques et les Mauriciens avaient été informés officiellement de vos soucis de santé très sérieux il y a deux ans; comment vous sentez-vous physiquement au bout de ces 25 ans d’épiscopat et à l’approche de vos 75 ans ?
Je remercie tous les Mauriciens qui ont prié pour moi lors de l’intervention à cœur ouvert que j’ai subie à Londres. La convalescence a pris un peu de temps mais aujourd’hui je me sens mieux. À mon âge on n’a pas la même énergie qu’à la cinquantaine. Cela suffit au moins pour mes derniers pas dans l’épiscopat.

Vous avez pris pour devise « Pousse vers le large ». Dans quelle direction avez-vous conduit l’Église catholique à Maurice et avez-vous eu un vent favorable?
Quand j’avais pris cette devise en 1991, je ne décidais pas dans quelle direction je conduirais l’Église. Je répondais plutôt à l’invitation que me faisait le Seigneur et je ne savais pas trop dans quel sens il allait me conduire. Par exemple, quand j’ai pris la charge du diocèse le 15 mars 1993, la question du malaise créole dans la société mauricienne venait d’éclater et ce fut le premier grand sujet que j’ai eu à gérer. Nous avons pris beaucoup de temps, entre prêtres, à partager et à réfléchir dessus avant que je ne m’exprime finalement vers le mois d’octobre de la même année. Le débat a continué et finalement nous sommes passés du malaise créole à une reconnaissance plus sereine de la présence de la culture créole dans l’Église. Par exemple, lors de la convention sur l’éducation à l’Université de Maurice organisé en 2013 par le Comité diocésain 1er février, plusieurs cas de réussites des jeunes de la communauté créole dans la société ont été mis en relief.

Votre épiscopat n’a pas été un long fleuve tranquille; il y a eu des divergences très fortes avec les autorités du pays sur des questions de société telles l’éducation, l’avortement, le logement, et vous avez eu aussi quelques soucis avec des prêtres et des laïcs. Qu’est-ce qui vous a causé le plus de souffrance dans ces épreuves?
C’est vrai qu’il y a eu des divergences avec les autorités gouvernementales par rapport à la manière d’appréhender certains problèmes sociaux. Je crois que c’est le rôle de l’Église de faire valoir la nécessité, surtout, de mettre le bien des personnes au centre de l’éducation, du logement. Quant à l’avortement— tout en reconnaissant la grande souffrance des femmes qui ont des grossesses non désirées et qui subissent la pression des proches pour se faire avorter—il me semble primordial de leur révéler une vérité importante, c’est qu’aucune femme ne sort indemne d’un avortement.
Il est également vrai qu’il y a eu certaines divergences d’un autre ordre au sein de l’Église. Mais au fur et à mesure que j’avançais, je me suis rendu compte qu’il y avait une certaine justesse dans les questions qu’on me posait ou les interpellations qu’on me faisait. J’avais dès lors à rectifier le tir. En relisant cela, je dois dire que j’ai apprécié les différentes interpellations.
Mais ce qui m’a fait davantage souffrir est la disparition un peu brusque de certains confrères dont quelques-uns de ma génération. Je pense à Robert Jauffret, Henri Tostée, Roger Cerveaux, Mgr Nagapen et Henri Souchon. Le départ de certains jeunes prêtres, que j’avais ordonnés moi-même, m’a aussi fait mal. Ils ont quitté la prêtrise relativement tôt après leur ordination. Cela est plus dur que toutes les contestations et divergences que j’ai dû affronter durant mon épiscopat.

L’éducation est un sujet qui vous tient à cœur. N’en voulez-vous pas à M. Tengur pour ce procès retentissant en cour qu’il a intenté aux collèges catholiques et qu’il a remporté ?
Non, je ne garde pas de rancune à M. Tengur. C’est vrai que cette affaire, et l’éducation catholique en général, a été la deuxième question importante que j’ai eu à gérer dans les premières années de mon épiscopat. Nous avons perdu notre procès en Cour suprême à Maurice et ensuite au Privy Council. Cependant, cette défaite a été dans un sens un “blessing in disguise”. Ce fut une occasion pour nous de mieux préciser notre objectif dans l’éducation et de revoir notre rôle dans ce secteur. C’est à ce moment que nous avons décidé d’accueillir dans nos collèges des élèves de différents niveaux académiques. Pour cela, il a fallu introduire la pédagogie dite de “mixed abilities”, où l’on s’attache davantage à chercher comment aider au développement de chaque enfant à partir de ce qu’il est, plutôt que de chercher de grands résultats académiques qui font la Une des journaux et donnent une certaine réputation aux collèges. Avec le projet Kleopas, nous allons approfondir davantage cette option, soit mettre l’enfant au centre et non pas s’arrêter au succès.

Les critiques concernant la gestion de certains collèges catholiques ne sont pas aussi rares qu’autrefois. Y a-t-il une faiblesse de nos jours au niveau de l’administration de vos écoles?
Nos écoles ne sont pas parfaites. Il faut reconnaître que nous faisons face à de nombreuses difficultés et parfois quelques failles. Nous mettons en place à travers le renouvellement que nous avons initié avec le projet Kleopas, une meilleure structure de gouvernance qui assure une “accountability” plus régulière. Ainsi, chacun à son niveau doit savoir à qui il doit rendre compte de sa gestion. Il ne faut pas oublier que nous avons deux grands groupes de collèges catholiques: D’une part, les collèges Lorette avec une tradition séculaire et un savoir-faire datant de plus de 150 ans et maintenu avec beaucoup de générosité, d’autre part, il y a les collèges diocésains qui sont beaucoup plus récents.
Quand je suis devenu évêque, le diocèse de Port-Louis était responsable que d’un seul établissement, le Collège du St-Esprit. Très vite, nous avons hérité de la gestion des trois collèges des Frères des écoles Chrétiennes et du Collège BPS à Beau-Bassin. Dans la foulée de la réforme 2000-2005, nous avons construit quatre collèges dans les régions rurales. En une dizaine d’années, nous nous sommes retrouvés avec neuf collèges à gérer. Les écoles catholiques ont de grands défis à relever et nous devons nous donner les moyens de gérer ces établissements de manière à mieux respecter la visée de l’éducation catholique.

Vous parlez en termes positifs du 9-Year Schooling; peut-on dire que l’éducation catholique entre de plain-pied dans la réforme et que la décision a déjà été prise de transformer certains collèges en Academy?
Personnellement, j’accueille assez bien le plan du 9-Year Schooling que la ministre de l’Éducation a présenté. Un des mérites de ce plan est de mettre au même niveau, après les neuf premières années de scolarité, les trois filières d’éducation qui y sont préconisées : le Technical, le General et l’Academy. Je pense que la plupart des collèges catholiques se situeront dans la filière General. Nous n’avons pas beaucoup d’expertise pour le côté technique—qui requiert par ailleurs de grands investissements financiers —, mais en même temps il serait bon que nous explorions aussi cette avenue. Il me paraît nécessaire de donner sa vraie valeur à l’éducation technique dans la société mauricienne. Je suis très content de voir que le projet prévoit des bourses d’études pour les trois filières ainsi que des bourses régionales. Faudrait-il avoir une Academy dans le secondaire catholique? La question reste ouverte.

Quels sont vos sentiments vis-à-vis des problèmes sociaux qui prennent une proportion alarmante — la drogue, la criminalité, la violence en tout genre, la pauvreté ? De par son poids dans la société mauricienne, l’Église catholique ne devrait-elle pas prendre les devants pour provoquer un sursaut au sein de la population?
Les problèmes sociaux que vous mentionnez sont lourds, spécialement pour les familles. Il faudrait comprendre pourquoi des personnes tombent dans la drogue. Il y a bien sûr quelques jeunes qui veulent tenter une expérience et se laissent par la suite entraîner vers des drogues plus dures. Les toxicomanes portent en eux la plupart du temps de grandes souffrances qui sont à l’origine de cette addiction à la drogue et qui les entraînent vers une descente aux enfers. Le plus terrible est que cette dépendance aux drogues rejaillit sur leur famille. Les témoignages de leurs parents sont bouleversants. Il faut s’attaquer aux problèmes des drogues en allant à la source et ne pas chercher seulement à l’éliminer par la répression. Le plus important est de mettre l’accent sur la prévention.

Nous savons que vous êtes allés à la Commission d’enquête sur la drogue, qu’avez-vous dit au juge Lam Shang Leen?
J’ai eu une rencontre informelle avec le juge Paul Lam Shang Leen et je lui ai remis un document. Mais j’irai aussi déposer formellement devant cette Commission à la fin de ce mois. Il me semble important de faire la distinction entre le type de peine qu’on inflige à un consommateur et celui qu’on prescrit aux trafiquants. Une très grande proportion des détenus sont des consommateurs de drogue. Ils ne devraient pas être enfermés mais plutôt être envoyés dans des centres spécialisés pour être réhabilités. Seuls les trafiquants devraient être punis sévèrement.

Depuis deux ans les Mauriciens entendent parler du « Projet Kleopas » et vous avez exprimé votre détermination dimanche dernier à aller jusqu’au bout. Pour les lecteurs, pouvez-vous brièvement dire de quoi il s’agit et de quelle manière ce projet pourrait avoir un impact sur les activités de l’Église dans la société mauricienne ?
Kleopas est une réponse à un appel que nous avons ressenti à l’intérieur de l’Église vers 2010. De belles initiatives prises par des prêtres, des religieuses et de laïcs qui annonçaient de manière adaptée la bonne nouvelle de la miséricorde de Jésus ont montré comment cette annonce répondait à une soif spirituelle et a touché de nombreuses personnes, transformant ainsi des vies humaines. Il y a eu aussi des retombées positives sur la vie familiale et professionnelle de ces personnes. C’est ainsi que le groupe Zezi Vre Zom a obtenu un prix d’une organisation laïque qui lutte contre la violence faite aux femmes. J’ai réalisé à ce moment que notre synode diocésain en 1997-2000 nous demandait exactement la même chose avec son orientation pour le renouvellement de notre manière d’annoncer l’Évangile dans la société mauricienne. Il ne s’agit pas de chercher à imposer une morale, mais d’annoncer la miséricorde du Christ qui nous touche et qui veut nous conduire sur un chemin où nous serons heureux. C’est cela Kleopas. Ce projet comprend aussi un volet scolaire. Comme je l’ai dit, l’Église veut recentrer l’école catholique sur le développement humain de l’enfant. Il y a aussi l’optique de l’interculturel dans nos écoles. Il est important d’apprendre aux jeunes à respecter la culture des autres et à vivre en harmonie dans une société multiculturelle.

Les premiers diacres mauriciens sont connus officiellement depuis la semaine dernière. Comment ces nouvelles nominations apporteront-elles un plus dans la vie de l’Église ?
Pour le moment, il faudrait plutôt parler de candidats au diaconat. Il faut respecter leur liberté car cela peut arriver que pendant leur formation certains d’entre eux découvrent que ce n’est pas leur vocation d’être diacre. Dans l’histoire récente de l’Église, la plupart des services ou ministères étaient confiés surtout aux prêtres – catéchèse, administration de la paroisse, le volet social, la liturgie, les écoles etc. Aujourd’hui, l’Église nous invite à ouvrir l’éventail des ministères et à les proposer aux laïcs ou aux diacres. Les diacres sont des hommes mariés et ils sont dans ce ministère avec l’accord de leur épouse qui participent d’ailleurs à une partie de leur formation. Ces personnes garderont leur emploi comme des pères de famille et si besoin est, ils auront un soutien financier pour les activités spécifiques que l’Église leur confiera.

Cette décennie est marquée par un engagement des dirigeants dans les différentes instances internationales à faire de la place aux femmes dans des postes de responsabilité. Comment l’Église à Maurice dans son organisation reconnaît concrètement les compétences des femmes ?
Lors de mon ordination épiscopale, j’ai dit que le rôle de l’Église est de faire résonner la musique de l’Évangile. Mais pour la faire résonner dans toute sa richesse, il faut plusieurs types d’instruments. Il y a un chef d’orchestre mais ce n’est pas lui qui fait la musique, mais les musiciens et musiciennes qui sont avec lui. Se focaliser uniquement sur le chef d’orchestre n’aide pas. La présence des femmes dans le ministère de l’Église est vaste. Beaucoup d’entre elles travaillent dans la formation des laïcs et dans celle des séminaristes parfois. Elles font énormément d’accompagnement spirituel, la catéchèse, et sont engagées dans le caritatif. Les femmes font partie aussi des équipes d’animation pastorale de paroisses. Une des grandes richesses de la femme c’est sa capacité d’être mère, pas seulement lorsqu’elle donne naissance à un enfant mais aussi dans sa manière d’être et d’accompagner. Toute femme porte en elle cette dimension maternelle précieuse. J’ai eu l’occasion de collaborer plus étroitement avec quelques-unes d’entre elles dans le travail pastoral et j’ai pu apprécier la grande valeur de l’approche féminine. Peut-être que cet apport n’est pas suffisamment mis en valeur dans l’Église.

Le pape François est sur tous les fronts, interpellant les dirigeants politiques et économiques du monde et bousculant aussi souvent les responsables d’Église par ses prises de position. Les chefs des diocèses parviennent-ils à suivre son rythme ?
Plus ou moins. François a eu des paroles très fortes, notamment avec ses textes sur l’annonce de l’Évangile, sur l’écologie et maintenant sur la famille. Nous ne pouvons pas toujours travailler simultanément sur l’ensemble de ces questions. Dans le sillage du synode de la Famille nous allons étudier davantage cette question.

Les conclusions de ce Synode ont-elles répondu aux attentes des catholiques?
Pour moi et pour beaucoup de mes confrères prêtres, certainement. Et je pense aussi pour beaucoup des catholiques. Les médias étaient obsédés par la question de la communion aux divorcés-remariés. Le Pape, lui-même, a plusieurs fois précisé que ce n’était pas la question centrale. Au début du synode lorsqu’il a dit: « On ne touche pas à la doctrine de l’Église » certains se sont demandé ce qu’ils faisaient là. Mais au fur et à mesure du déroulement du synode, il devenait plus clair que le pape François remettait en perspective la pastorale familiale de l’Église en soulignant qu’il ne s’agit pas seulement d’une doctrine à maintenir mais d’une attitude ou d’une manière d’être vis-à-vis des personnes qui souffrent dans leur vie familiale. Dans son exhortation apostolique « Amoris Laetitia », le pape François souligne l’importance d’aider les couples – qu’ils soient mariés seulement civilement ou qu’ils vivent ensemble sans être mariés ou bien divorcés remariés – à grandir dans la foi plutôt que de chercher des « quick fix ». D’ailleurs, le rôle du pasteur est d’accompagner les personnes dans leur cheminement de foi.

Vous aimez écrire et la lecture est une de vos passions. Avez-vous des projets d’écriture quand vous prendrez votre retraite, ou encore d’autres projets?
Quand je serai à la retraite, je n’aurai plus la charge épiscopale mais je ne prends pas une retraite par rapport au ministère sacerdotal. On reste prêtre pour la vie. Je continuerai à me mettre au service de l’Église selon ce que mon âge me permettra et selon le sens dans lequel mon successeur m’orientera. Je reste à la disposition de celui qui me succédera.

Au sujet justement de votre successeur, y a-t-il un mode d’emploi à suivre pour être un bon pasteur ?
Il faudra faire confiance à celui qui sera nommé. Il ne sera pas comme un technicien devant une machine où il doit savoir à l’avance ce qu’il doit faire. Un évêque n’est pas à la tête d’une organisation mais à la tête d’une famille. Il faut lui donner du temps pour découvrir et assumer ce rôle de père de famille d’une manière sereine.

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