Notre journaliste, Christopher Sainte-Marie, s’est baladé à trois reprises sur Anoska ; il y a été un vendredi soir, le lendemain, samedi, et le dimanche, il y était surtout avec les zom qui venaient de boucler leur parcours ZVZ. Trois jours pour tisser des liens et entendre battre le cœur de cette cité, composée d’anciens habitants de La Pipe, déplacés il y a 17 ans, pour faire place au Midlands Dam.
Dans son reportage, il raconte, entre autres, l’Anoska d’hier, celui d’aujourd’hui et les rêves d’avenir de quelques personnes, tous âges confondus, et donne la parole à Stephan Toussaint, le Parliament Private Secretary (PPS) de la circonscription. Et s’il est certains problèmes qui ressortent, ce sont bien ceux du piétinement qu’a connu cette communauté transposée d’un milieu agricole plus ou moins self-sufficient vers une région urbanisée ; du manque d’infrastructures… ou alors quand elles sont là, il n’y a pas les ressources humaines pour initier à leur utilisation (« Il est vrai qu’il y a un Centre communautaire avec des ordinateurs, mais il n’y a personne pour apprendre à aux enfants et aux jeunes comment l’utiliser ») ; de cercle vicieux de la pauvreté…
Les problèmes sont là… Peut-être bien plus nombreux que ce que notre journaliste a pu voir. Il semblerait que le Plan Marshall y a apportera bientôt une bouffée d’oxygène… Espérons-le de tout cœur, mais en attendant, ce qui est sûr, c’est tout les bienfaits de la formation – l’unique formation ZVZ de cette année – qui a amené les hommes, et aussi la communauté à se solidariser, à regarder dans la même direction. C’est aussi leur cri pour que les formations, diverses, multidirectionnelles, d’Église aussi bien que de l’État, et l’accompagnement, soutenu et régulier, rentrent comme une grande vague dans la cité.
Formation, mais aussi éducation et responsabilisation. Responsabilisation vis-à-vis de soi. Responsabilisation eu égard à ses devoirs de parents et d’éducateurs ; pas question ainsi de garder les enfants à la maison sous de fallacieux prétextes. Responsabilisation vis-à-vis de son gagne-pain… « J’ai envie de leur dire de bouger et d’avancer, et on est là pour les encadrer », lance Stephan Toussaint. C’est là une main tendue, un partenariat à saisir…
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