Avec la Semaine sainte, nous voilà arrivés à un temps fort de notre Carême. Ce dimanche, en communauté paroissiale et avec les lectures, nous revivrons l’entrée du Christ à Jérusalem, un Christ porté en triomphe et adulé des uns et des autres. Et tout de suite après, le changement d’attitude chez cette même foule qui, cette fois, aux cris de « crucifie-le ! » réclame, quelques jours plus tard, sa tête au profit du brigand Barabbas.
D’autres parmi nous, avec les célébrations du Triduum Pascal, se donneront le temps de vivre de manière plus intense les trois derniers jours de Jésus et de se remémorer ses gestes : le lavement des pieds de ses disciples, le repas de Pâques au cours duquel il institue l’eucharistie, sa mise en croix, sa mort et son ensevelissement.
Avec la Passion, le Christ, souligne un essayiste, va vivre toutes les souffrances dont les hommes peuvent être frappées : « Angoisse insoutenable devant l’inévitable, trahi par un ami, arrêté de nuit comme un brigand, abandonné par tous ses apôtres, renié par son plus fidèle ami, torturé, sujet de railleries, traité comme un fou avec sa couronne d’épines, injures lors de son supplice, haine de la foule, indifférence de tous ceux qu’il avait guéris… »
Le Christ vivra jusqu’à bout sa Passion. C’est là l’ultime manière pour lui et son père de témoigner au monde de tout l’Amour qu’ils lui portent. Un amour qui va jusqu’à donner son fils, jusqu’à donner sa vie. « Que pouvait nous offrir le Christ pour nous faire comprendre son amour, se demande notre essayiste. Des miracles ? Il en a fait beaucoup… La seule chose qui coûtait à Jésus, c’est le don de lui, accepter de souffrir, de mourir pour nous. » Et en cela, Jésus donne chair à cette affirmation dont il est l’auteur ; « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15, 13).
Nous aurons ces jours-ci les yeux fixés sur la Croix. Une Croix féconde. Une croix d’Amour…
Bonne Semaine sainte à tous !
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