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Saint-Louis – Homélie du père Philippe Goupille

25/08
2015
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philippe goupille 2010Appel à construire notre maison commune, la planète Terre
Un des évènements majeurs de l’année 2015 pour l’Eglise catholique a été la publication de l’encyclique du pape François « Laudato Si » sur la sauvegarde de l’environnement et le respect de la planète Terre. Je voudrais commenter brièvement ce document en ce jour de la St Louis.
LA CLÉ DE LA SAUVEGARDE DE LA PLANÈTE SE TROUVE DANS LE CHANGEMENT DES MENTALITÉS
Le Pape François nous lance l’appel suivant, je cite : « Le défi urgent de sauvegarder notre maison commune inclut la préoccupation d’unir toute la famille humaine dans la recherche d’un développement durable et intégral car nous savons que les choses peuvent changer ». Ou encore « l’humanité possède encore la capacité de collaborer pour construire notre maison commune ». (No 13).
Tous les scientifiques sont d’accord pour dire que nous sommes arrivés au bord du précipice et qu’il ne nous reste bien peu de temps pour renverser le processus de destruction de notre planète terre, notre maison commune.
Tous les scientifiques sont aussi d’accord pour les moyens à employer afin de sauver la terre.
Le constat est déjà fait, les moyens sont déjà trouvés. Il reste le plus important à faire : c’est agir. Que tous nous tombions d’accord pour prendre des actions concrètes. Et c’est là que se situe le véritable défi, il faut un changement des mentalités.
Pour notre part à l’île Maurice est-il possible d’envisager un tel changement ?
L’expérience récente du passé nous montre que oui. Je prends l’exemple du problème démographique qui avait été identifié en 1962 dans le fameux rapport des professeurs Titmuss et Meade. Ce rapport avait tiré une sonnette d’alarme sur l’importance de réduire le nombre d’enfants par famille. La plupart des familles mauriciennes avaient 5 ou 6 enfants, il fallait les convaincre de réduire la natalité. Ce problème ne pouvait être résolu que par un changement profond de mentalité qui touchait à l’économie, à la morale et aux traditions religieuses.
Devant ce défi les différentes organisations comme la Mauritius Family Planning et l’Action Familiale se sont mobilisées en collaboration avec le ministère de la Santé. L’Action Familiale a eu le mérite de faire appel à la collaboration interreligieuse pour motiver les parents et changer peu à peu la mentalité profonde. Aujourd’hui, 70 ans après, les rapports démographiques nous montrent que nous sommes arrivés presque trop vite à la croissance zéro et qu’il faut au contraire relancer la natalité.
Cette collaboration au niveau de l’interreligieux a donc porté beaucoup de fruits dans le passé récent et c’est de la même manière que les religions à Maurice pourraient collaborer avec les ONG et l’Etat pour changer les mentalités par rapport à l’écologie.
CRÉER UNE SYNERGIE DES RELIGIONS
Devant ces défis si importants pour l’humanité comme pour notre pays, nous avons besoin de toutes les ressources disponibles, et j’ai pensé que pour l’île Maurice nous pourrions faire un appel à toutes les religions qui existent dans notre pays pour qu’elles travaillent ensemble à conscientiser la population et à mener des actions concrètes sur le terrain pour sauver notre patrimoine naturel et culturel.
 LES ÉCRITS SACRÉS DE NOS RELIGIONS
Pour ancrer notre action dans le solide il faut puiser de nos textes sacrés et travailler à ce que les scientifiques appellent actuellement « l’inter textualité ». Le respect et l’entente entre les religions passent par l’action concrète sur le terrain au service de l’homme, mais aussi au niveau de la recherche de notre inspiration dans les textes sacrés. En préparant cette réflexion pour vous j’ai été frappé par la convergence des enseignements de la Bible, du Coran et des écritures sacrées de l’Hindouisme.
Commençons par l’hindouisme.
Les livres sacrés de l’hindouisme (The Mahabharata, Ramayana, Vedas, Bhagavad Gita) contiennent ce qui pourrait être les enseignements les plus anciens pour la préservation de l’environnement et la balance écologique. La Terre, comme Mère Nourricière, n’a jamais été considérée comme un élément hostile qui doit être conquis et dominé. En fait, dans les textes hindous il est défendu à l’homme de surexploiter la nature. Il doit apprendre à vivre en harmonie avec la nature et reconnaître que l’esprit divin est présent dans tous les éléments créés, y compris les plantes et les animaux.
Je me permets de citer ici dans sa traduction originale une prière hindoue :
Oh Mother Earth,
Let Thy bosom be free
From sickness and decay.
May we through long life
Be active and vigilant
And serve Thee with devotion.
May the Earth be ever beneficient and gracious to us.
-Atharva Vedas: chapter 7.
Passons maintenant au lien entre l’islam et la terre
Les sources du regard musulman sur la nature et les humains sont le Coran, puis les dits et les gestes (hadith) du prophète, et ensuite la tradition élaborée pendant quatorze siècles par les théologiens, les scientifiques, les philosophes et les poètes.
Dans cette conception, la création et la nature sont des organismes vivants, au sens où ils sont doués de conscience. Et c’est bien pour cela que le Coran évoque des dialogues entre Dieu et les éléments. Par exemple dans cet épisode fameux, dans la sourate 33 (Les Coalisés), où Allah propose le dépôt de la confiance et de la connaissance absolue (al-amana), en s’adressant d’abord aux montagnes, à la terre et au ciel. Puis, seulement ensuite, à l’humain, qui acceptera « in fine » de porter cette charge. Ce dialogue entre Dieu et les éléments signifie, pour la conscience d’une musulmane et d’un musulman, que la Terre a une histoire, une dignité, une valeur intrinsèque.
En ce sens, écrit actuellement un théologien de l’islam : « La crise écologique n’est pas seulement un problème de ressources, mais un enjeu philosophique ou spirituel. Nous sommes passés du sacré au profane. La nature a été en quelque sorte dévitalisée et dé spiritualisée. Une fois qu’on a opéré ce passage du sacré au profane, c’est simple : la nature devenant profane, on peut la profaner. »
 Ce théologien de l’Islam rejoint un point essentiel du Pape François : L’idée d’écologie et de rapport à la terre ne peut être conçue indépendamment par rapport aux humains, à Dieu, aux institutions, à la culture, à la politique, à l’économie. Le Pape pose là une définition courageuse de l’environnement : la relation existant entre la nature et la société qui l’habite. Cette dimension relationnelle est au cœur de l’encyclique.
Pour mieux prendre conscience de ce lien essentiel entre l’homme et la nature, revenons brièvement à la vision biblique.
La Bible
 Dans la Bible nous retrouvons aussi comme nous l’avons vu dans le texte du Livre de la Sagesse que la nature est un beau livre écrit par Dieu. La nature est une source constante d’émerveillement et de crainte, une révélation continue du Divin. Il est étonnant de voir que les évêques du Japon, une société hyper industrielle et développée, ont écrit : « La contemplation de la création nous permet de découvrir à travers chaque chose un enseignement que Dieu veut nous transmettre. Pour le croyant, contempler la création c’est écouter un message, entendre une voix paradoxale et silencieuse. ». Le pape François souligne d’une manière prophétique qu’à côté de la Révélation proprement dite qui est contenue dans les Saintes Écritures il y a une « manifestation divine dans le soleil qui resplendit comme dans la nuit qui tombe ». L’univers révèle l’inépuisable richesse de Dieu.
Mais la Bible ne nous dit pas de rester les bras croisés et de ne pas travailler pour transformer la terre. La Bible nous dit que l’homme est invité à cultiver et garder le jardin du monde. Cultiver signifie labourer, défricher, travailler. Garder signifie protéger, sauvegarder, préserver, soigner, surveiller. La Bible nous enseigne une relation de réciprocité responsable entre l’être humain et la nature. Les humains peuvent prélever de la bonté de la terre ce qui est nécessaire pour survivre, mais ils ont aussi le devoir de sauvegarder la terre et de garantir la continuité de sa fertilité pour les générations futures. C’est en s’inspirant de ce texte la doctrine sociale de l’église parle de « destination universelle des biens de la terre » et de respect du bien commun.
LE RAPPORT DE JÉSUS CHRIST AVEC LA NATURE
De même nous trouvons dans la vie et l’enseignement de Jésus Christ une invitation à faire confiance à la nature, à vivre en harmonie avec elle et avec toute la création. Nous l’avons entendu dans l’évangile aujourd’hui. Ce texte nous révèle un Jésus que nous ne connaissons pas bien, un Jésus qui nous montre sa proximité avec l’environnement, son amour et sa passion pour son pays, il était proche de ses contemporains, surtout des pauvres et des petites gens. En effet pour illustrer son message et son enseignement, dans l’évangile il prend des exemples tirés de l’actualité du moment, de la vie de tous les jours, des accidents, de la politique, des coutumes locales ou encore de la nature et de la campagne environnante. Il parle de semailles, du temps qu’il fera, des oiseaux, des troupeaux de moutons, il s’intéresse a la pêche a la culture du blé, du raisin, de la vigne. Il choisit d’aller habiter Capharnaüm qui est un village de pêcheurs.
Jésus vivait proche et en pleine harmonie avec la création… Tout l’émerveillait, les oiseaux du ciel, les fleurs de champs, un coucher de soleil. Jésus n’apparaissait pas comme un ascète séparé du monde ou un ennemi des choses agréables de la vie… De plus, Jésus travaillait de ses mains, il connaissait la valeur et la joie du travail manuel et la dignité des travailleurs. » (98). s Dans son encyclique LAUDATO SI, le pape Francois nous dit :
« Quand Jesus parcourait chaque coin de sa terre, il s’arrêtait pour contempler la beauté semée par son Père, et il invitait ses disciples à reconnaître dans ces choses un message divin » (97), »
LES RELIGIONS SE RETROUVENT DANS L’INSPIRATION DE LEURS TEXTES SACRÉS
Les différentes religions auxquelles se réfèrent les citoyens mauriciens ont un rôle important à jouer pour éveiller les consciences, changer les mentalités et amener des actions concrètes sur le terrain.
Les religions, constituées autour d’un rapport très fort à la terre et à l’environnement, sont un vecteur décisif de l’écologie.
 Il s’avère qu’aujourd’hui les religions semblent proposer aussi un espace de méditation et une énergie créatrice pour nous rappeler que le pire n’est jamais certain et que l’espoir d’un autre monde est possible.
Pour étayer ce que je dis, je me réfère à l’expérience concrète que le Conseil des Religions a menée dans les 10 dernières années pour dé-stigmatiser les sidéens. Ce serait ce même genre d’action que l’on pourrait entreprendre par rapport à la préservation de l’écologie.
La protection du patrimoine doit venir de toute la population mauricienne dans sa diversité religieuse et culturelle. C’est pourquoi il est important de le faire dans un esprit de dialogue interreligieux. Main dans la main avec les scientifiques et les spécialistes, les religions voudraient apporter leur propre énergie à construire l’île Maurice durable.
L’encyclique rappelle très fortement qu’il n’est pas de conversion sans conversion communautaire. La dimension communautaire est centrale. La terre est notre maison commune et nous sommes tous responsables de la préserver et de la construire.
QUELQUES PROJETS PRATIQUES :
LE COMBAT CONTRE LA PAUVRETE

  1. a) Les pauvres sont les premiers à souffrir de la crise écologique.

Le pape François revient souvent sur la notion du bien commun et la destination universelle des biens de la terre. Les premiers à souffrir des catastrophes naturelles, du manque d’eau, de la mauvaise distribution de l’énergie, sont les pauvres. Je cite : « L’extrême pénurie que l’on vit dans certains milieux facilitent l’apparition des comportements inhumains et la manipulation des personnes par des organisations criminelles. Pour les habitants des quartiers pauvres le passage quotidien de l’entassement à l’anonymat social peut provoquer une sensation de déracinement qui favorise les conduites antisociales et la violence  ».
A Maurice et à Rodrigues nous voyons se dessiner une volonté, tant de la part des ONG que de l’Etat, à combattre la pauvreté. Il faut saluer ici le développement de Caritas et le travail énorme accompli pour lutter contre la pauvreté. Saluons aussi l’engagement du secteur privé à travers le CSR.
L’ÉDUCATION

  1. b) Le deuxième secteur important à développer pour sauver l’île Maurice du désastre écologique est forcément l’éducation. Le moment n’est-il pas arrivé d’introduire dans les écoles et collèges un programme sur la préservation de l’écosystème et encourager les élèves à des actions concrètes pour préserver la nature ? En même temps, nous devons encourager de plus en plus l’écologie culturelle en intégrant dans le cursus scolaire la connaissance des religions et donner aux étudiants les outils pour entrer dans un véritable dialogue interreligieux. Le Conseil des Religions a commencé une expérience pilote dans 5 collèges pour intégrer le dialogue interreligieux comme une matière importante du cursus scolaire. Pas d’écologie culturelle sans éducation au respect des lieux historiques comme au respect des religions.

DOMAINE MARITIME

  1. c) La troisième dimension concrète qui est proposée c’est le domaine maritime. Comme nous le savons, l’île Maurice a un énorme potentiel de par les océans qui nous entourent. N’est-ce pas une priorité de concentrer nos efforts sur la préservation de nos ressources marines que nous devons cultiver, garder, soigner, surveiller ? On note aujourd’hui que beaucoup de jeunes et d’adultes n’ont pas une conscience assez vive de l’importance du parc marin.

UN STYLE DE VIE SIMPLE

  1. d) Pour Jésus le bonheur se trouve dans les choses simples et pas dans les palais de rois ni dans le luxe. Son style de vie, c’est la joie, le bonheur de vivre, le partage et l’attention aux amis, l’accueil, la solidarité et l’entraide fraternel (un peu à la manière du pape François). Ce style de vie simple a aussi caractérisé les personnalités comme le Mahatma Gandhi, le pasteur Martin Luther King, Nelson Mandela. Là encore il faut travailler un changement de mentalité et ne pas croire que le bonheur est forcément lié à la surconsommation et à l’achat pour soi-même et ses enfants de tous les derniers produits les plus sophistiqués. Il faut un nouveau paradigme, quelque chose de radicalement nouveau pour construire le monde à venir. Il faut changer de style de vie, changer au niveau éducatif. Il faut de la sobriété, non pas dans une approche sacrificielle, mais comme une expérience libératrice. Il ne s’agit pas seulement d’une réduction de sa consommation : dans cette sobriété se joue notre liberté.

Je termine en vous invitant tous à reprendre la prière du pape François pour notre Terre qui se trouve dans le livret de la célébration d’aujourd’hui.

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