Nos lecteurs trouveront dans les dernières pages de cette édition – des pages 48 à 52 – l’histoire de deux hommes : Ludo Gentil et Nicolas de Lapeyre. Ludo qui purge présentement une lourde peine à la Prison de Beau-Bassin. Et Nicolas, le fils de Claude de Lapeyre, celui que Ludo a tué lors d’un vol qui a mal tourné. Deux hommes que beaucoup de choses, au départ, séparent, avant qu’un meurtre ne vienne creuser davantage le fossé…L’histoire aurait pu s’arrêter là… Et nos deux hommes laisser battre dans leur poitrine des cœurs torturés par la haine, triturés par la vengeance, le ressentiment, la rage contre la société… Mais la vie fera qu’ils choisiront autre chose : le fossé ne deviendra pas abîme ni ne portera nos deux hommes au bord de l’abîme. Puisque chacun de son coté, à sa manière, fera un pas. Un pas vers le pardon et la réconciliation. Nicolas en laissant le Seigneur travailler son cœur. En choisissant de se laisser habiter par cette phrase qui résonne en lui – « Ton frère qui est en prison, c’est aussi mon enfant bien-aimé, et tu le laisses là-bas ! » – et qui l’enjoint à la fraternité. En portant ses pas vers le meurtrier de son père pour lui offrir son pardon et une franche poignée de main… Nicolas qui, une fois la sentence prononcée, persévère et pense à offrir une carte à Ludo pour la Noël 2013…
Ludo qui accepte la main tendue, le pardon offert comme une manière de reconnaître sa faute. Ludo conscient que le pardon de ceux qu’il a fait souffrir a bien plus de valeur que la justice inscrite dans les livres légalistes des hommes. Que sa résurrection est à ce prix… Et pour avoir vécu le bonheur d’etre pardonné, Ludo se donne une mission : aider les autres, ses camarades enfermés comme lui derrière les barreaux, à découvrir la puissance du pardon.
L’histoire de Ludo et de Nicolas, c’est aussi celle de cette fraternité à laquelle nous
enjoint le père Labour dans le dossier en
ouverture de cette édition. Une rencontre fraternelle qui occasionne une révolution dans la relation
Bonjour tout monde,jé suis tré contant antant c’est nousvel de mon frère lé segneur a dis il faut pardone.moi je veux remerci les segneur mmerci segneur pour mon qui a ete pardone
Le plus beau cadeau que j’ai eu le 1er janvier 2014, de mon neveu Yannick, La Bonne Semence 2014; dimanche 12, lundi 13 et hier on parlait de Pardon et un article sur une prisoniere en russie et qu’elle fut ma joie en lisant dans La Vie Catholique du week-end dernier et je dirais que c’est le plus bel article d’Amour que j’ai lu avec beaucoup d’emotion lundi matin, que j’ai lu encore hier soir et avec la même emotion. Cet article m’a fait comprendre l’amour et la presence de Jesus présent dans la personne de Ludo et Nicolas. En lisant Le temoignage de tous ceux présents ce 23 decembre, j’ai pleuré, et celà m’a fait vraiment prendre conscience de cette très belle priere qu’est le Notre Père que nous disons, que je dis tous les jours mais des fois nous ne pardonons pas vraiment à ceux qui nous offensent mais ce qu’à fait Nicolas, c’est vraiment un Tres Bel Acte d’Amour et j’ai partagé cette merveille à ma famille, à une collègue qui m’a demandé de lui passer le magazine et je souhaite qu’elle le lise avec son coeur pour comprendre la grace que Jesus nous fait. C’est pas souvent que je pense aux personnes qui sont en prison dans mes prières et depuis hier, j’ai pensé tres fort à Ludo, aux autres prisoniers et tres fort à Nicolas et à sa femme.