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Le père Jean-Claude Véder : « La foi au cœur du monde »

5/07
2013
1 commentaire »

Jean-Claude VederPour éclairer ses lecteurs sur le lien entre la foi chrétienne et la vie, La Vie Catholique a rencontré le père Jean-Claude Véder, directeur de l’Institut Cardinal Jean-Margéot et responsable du Montmartre. Jonathan Ravat, laïc engagé au nom de sa foi chrétienne, nous donne aussi un riche partage.

Père Véder, lors de votre homélie prononcée pendant la messe de la Saint-Louis, le 25 août 2012, vous vous êtes arrêté sur la question de laïcité. « Ne puis-je pas m’intéresser à des questions qui touchent à la société parce que je suis prêtre ? La religion doit-elle forcément être relayée au placard de nos sacristies ?» Vos deux grandes interrogations reviennent dans l’actualité un an plus tard et placent l’Église au cœur d’un débat houleux. Doit-on comprendre que votre message n’a pas été compris ?

Maurice est une société séculière qui suppose la liberté des religions, en d’autres mots, pas d’interférence des religions avec les affaires de l’État. Cela ne veut pas dire rupture, dichotomie ou désintéressement de la religion pour la politique.

C’est vrai qu’autrefois, l’Église a été tellement mêlée à la politique qu’il n’y avait pas de séparation avec le pouvoir. Le Christ a bien fait comprendre que cela ne doit pas être le cas. « Rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. »

Cette phrase de Jésus ne veut pas dire rupture entre foi et vie. La foi est au cœur du monde. Jésus est venu lui-même dans le monde pour qu’il y ait la vie, l’amour, la paix et la justice. Au nom de sa foi en Jésus-Christ, chaque laïc devrait se poser la question : « Quel est mon engagement politique ? » J’encourage les laïcs à vraiment prendre une part active à la politique. Tout ce qui concerne l’humain doit forcément concerner Dieu et vice-versa. Il faut sans doute revenir sur ce message.

S’engager en politique demande toutefois de posséder certaines qualités ?

Cela suppose d’être une personne honnête, intègre, d’avoir le sens de la justice et de la solidarité, de vivre le vrai mauricianisme et d’être animé de convictions humaines qui pour moi, chrétien, sont évangéliques. S’engager en politique, c’est vivre les Béatitudes : Matthieu 5, 1-10. Se faire pauvre de cœur, artisan de paix.

Certains dans la société mauricienne ne comprennent toujours pas le lien entre la foi chrétienne et la vie ? Pouvez-vous les éclairer ?

Devant le buisson ardent, Dieu dit à Moïse : « J’ai vu la misère de mon peuple, j’ai entendu leurs cris…Va, je t’envoie » (Exode 3, 7-10). Cet envoi est une vraie mission politique. La politique concerne la vie de la cité, la vie du peuple. Dieu envoie Moïse pour sauver Son peuple. Ce même Dieu se révèle en Jésus. La foi chrétienne aide l’homme à se remettre debout. Elle nous rappelle que Jésus nous aime et qu’il est venu pour nous sauver. La foi chrétienne est incarnée. Le verbe s’est fait chair. Au nom de l’incarnation de Dieu, Jésus est venu sur terre pour nous sauver. Ainsi, on ne peut laisser notre vie derrière quand on vient prier à l’Église. Jésus vient nous rejoindre dans notre vie. Comme il l’a fait en Galilée, Capharnaüm, sur le port, là où se trouvaient les gens. Il a passé très peu de temps au temple de Jérusalem. Son message : « Je suis venu pour que les hommes aient la vie en abondance. » Le pape François a bien compris cela. Il nous invite à sortir de la ville pour aller aux périphéries. En d’autres mots : sortir de nous-mêmes pour aller rencontrer les plus démunis, les plus pauvres.

Dans l’Évangile on voit que Jésus-Christ n’a jamais gardé ses apôtres avec lui, mais il les a toujours envoyés en mission. Quelle est la mission du chrétien ?

C’est d’annoncer Jésus-Christ et de dire que Jésus est un Dieu libérateur. Un Dieu d’amour qui veut un message de bonheur pour chaque homme : « Tu es aimé et tu es capable d’aimer. » Le message de Jésus-Christ est encore plus d’actualité avec tout ce qu’on voit et ce qu’on entend aujourd’hui. Autour de nous, beaucoup de gens ont besoin d’être libérés. La mission du chrétien est de leur porter ce message d’amour et de libération : « Jésus est le Dieu qui t’aime et qui te sauve. » Le chrétien a pour mission de témoigner de ce que Jésus a fait pour lui dans sa propre vie. « Va annoncer ta libération », nous dit le Christ. Le chrétien oublie trop souvent qu’il est missionnaire. Être missionnaire, ce n’est pas convertir les autres, mais témoigner de la Bonne Nouvelle de Jésus dans notre vie, témoigner de ce Dieu qui nous aime et qui nous sauve.

Votre intervention par rapport aux enjeux de la société se situe donc dans la lignée de votre mission chrétienne. Et non comme une ingérence dans les affaires de l’État et de la politique ?

Dans l’Église, il y a toujours eu des prophètes qui ont annoncé et dénoncé. En disant ce que je vois et ce que j’entends, en osant une parole, je prends un risque, j’accepte les conséquences. Celui qui se tait ne fait pas l’objet de critiques. Mais si je me tais, je me rends complice. Quand je parle, je n’interviens pas dans les affaires de l’État. J’interpelle tout simplement. Je propose de prendre de la distance pour bien cerner le problème. En tant que chrétien, c’est ma responsabilité de le dire. Tout ce que je dis, tout ce que je fais, c’est au nom de ma foi. Et non pour mes intérêts personnels ou par plaisir.

N’est-ce pas un peu prétentieux de venir avec des propositions ? Est-ce à dire que seule l’Église détient la vérité ou des principes moraux objectifs ?

La vérité n’appartient pas à l’Église. Jésus a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. » L’Église est en marche vers la vérité. Je parle au nom de ma foi en Jésus-Christ. L’Église est une parole, celle du Christ. D’autres voix peuvent se lever pour la vérité. Et c’est tant mieux. Quand l’Église parle, elle ne se croit pas supérieure. Elle le fait au nom de sa conviction profonde.

Quel est le rôle de l’Église dans la société ?

L’Église n’est pas une donneuse de leçons. Son premier rôle est d’annoncer le Christ ressuscité. « En Jésus, tu es sauvé. » Et de s’assurer que le message de l’Évangile soit annoncé non seulement en paroles, mais aussi en actions. Que le verbe s’incarne. Jésus lui-même a dit : « Vous êtes le sel de la terre, la lumière du monde » (Mt 5, 13-16). Il n’a pas dit que vous êtes le sel et la lumière dans nos Églises. Son discours veut nous dire que nous sommes le levain dans la pâte. Et la pâte, c’est la pâte humaine. Le rôle de l’Église est d’apporter plus de paix, de justice et de vérité à la société. Aussi de contribuer au développement de la dignité humaine.

Ce sont aussi des valeurs humaines…

Pour moi, en tant que chrétien, le Christ est venu éclairer ces valeurs d’une manière nouvelle. Et ce, en allant jusqu’au don total de soi. Jésus nous démontre le réel amour en donnant sa vie pour nous sur une croix. Au nom même de la vérité, il est allé jusqu’à la mort.

Le père Henri Souchon dit toujours que la Bible le renvoie à son journal et son journal à la Bible ? Est-ce aussi le cas pour vous ?

La Bible et le journal sont complémentaires. Le journal nous aide à connaître les misères du monde qui nourrissent par la suite notre prière. Et la Bible nous aide à porter un regard chrétien sur l’actualité du pays et du monde. Elle nous aide à ne pas être passifs à tout ce qui se passe autour de nous. La Parole de Dieu devient la lumière sur nos pas. Elle nous aide à discerner. Elle éclaire et oriente notre chemin, notre vie. Elle nous invite à nous engager pour un monde plus juste.

Propos recueillis par Sandra Potié

Jonathan Ravat : « Ma foi en Jésus-Christ me dynamise ! »

La foi chrétienne au cœur de sa vie l’oblige à s’engager contre la pauvreté, la misère, les fléaux, bref, à lutter contre ce qu’il appelle le visage du mal. Sa foi en Jésus-Christ est le moteur de son développement, porteuse d’un grand bonheur… Lui, c’est Jonathan Ravat, un laïc engagé. Rencontre.

Le travail social. Le développement de l’homme. La question des religions. Telles sont les grandes thématiques dans la vie de Jonathan Ravat, 32 ans, chef du département d’Études sociales à l’Institut Cardinal Jean-Margéot, Rose-Hill. Ce département du diocèse de Port-Louis contribue à la lutte contre la pauvreté via la formation des bénévoles, des travailleurs sociaux et des pauvres eux-mêmes.

La thèse de doctrorat de Jonathan Ravat, portant sur les religions et le travail social dans l’île Maurice contemporaine, sera un résumé d’une centaine de pages sur ce que la Bible dit en matière de social. « L’Écriture nous donne le ton. De par sa manière d’être, le Christ nous donne plein d’exemples. L’incarnation du Christ, n’est-ce pas un choix de Dieu, pour faire face à la condition humaine ? »

« L’Église ne peut être conçue sans se tourner vers le monde. Elle est à son service », poursuit notre interlocuteur qui rappelle que la vie ne peut être éblouissante que si elle est enracinée dans le Christ. « C’est là qu’on peut dire que la foi chrétienne transforme la vie. » D’ailleurs, c’est sa foi qui l’a aidé à mieux comprendre le sens de sa vie.

Prière et social

La ferveur, la conviction et la verve du jeune homme expliquent son engagement sur le terrain, son désir de contribuer à un monde plus juste. « Avec la foi chrétienne au cœur, je ne peux concevoir ma vie séparée de la question de pauvreté. Chaque vie devrait avoir ne serait-ce qu’une petite fenêtre ouverte sur l’autre qui est particulièrement pauvre… Jésus nous invite à aimer notre prochain comme nous-mêmes. »

Le chrétien ne s’enferme donc pas dans une tour d’ivoire. Son ADN l’enjoint à s’engager. Au nom de Jésus-Christ, le chrétien est appelé à rejoindre les pauvres, les exclus, sans toutefois devenir un travailleur social. « Il ne peut prétendre suivre le Christ en ne participant uniquement qu’à la messe. Il n’a pas le droit de se cacher derrière des prétextes fallacieux, ou n’avoir qu’un petit engagement dans l’Église. Il y a assez à faire dans ce monde pour que chaque chrétien ait suffisamment de tâches à accomplir. »

La question sociale est une mission, voire une exigence du Christ, précise Jonathan Ravat. Il plaint ceux et celles qui n’ont pas encore compris cela. Car c’est bien sa foi qui l’a conduit à être membre exécutif de Caritas dont il préside la Commission Solidarité et Justice.

Il est aussi membre de la Commission Justice et Paix, d’associations pour la réhabilitation des toxicomanes, pour la lutte contre la pauvreté, la promotion du dialogue intercommunautaire, dont il est le porte-parole au sein du Conseil des Religions. Depuis un an et demi, il a été nommé par le gouvernement au Conseil économique et social du pays. Jonathan Ravat préside une de ces commissions dont la Commission for Social Affairs and Human Resource Development. De ce fait, il conseille le gouvernement sur les grands enjeux de la société, fait des études et des recherches soutenues. Par exemple : l’intégration sociale des personnes les plus stigmatisées dans la société ; le problème de violence
et d’indiscipline à l’école et très prochainement le Conseil lancera un rapport sur l’emploi des personnes autrement capables à Maurice.

Pourquoi est-il tant interpellé par la pauvreté et le désir de transformer le monde ? Outre sa grande foi en Jésus-Christ, notre interlocuteur précise que c’est tout l’amour qu’il a reçu dans sa vie qui le dynamise : amour de Dieu, de ses parents et grands-parents, de l’école, de ses profs, de la vie. « Mes deux grand-mères, Arlette et Lily, m’ont donné la fibre de la prière et m’ont transmis l’amour et la foi. Mes deux grand-pères, Guy et Henri : la fibre sociale et l’intérêt pour l’éducation. »

Sa mission s’insère dans un respect pour tous ceux qui n’ont rien eu, souvent pour des raisons injustes : pauvreté, injustice, égoïsme de l’homme, exploitation d’un système financier, gourmandise, manque de sobriété entre autres. Le cœur de Jonathan ne peut rester insensible par le témoignage de vie de ces derniers qui luttent malgré tout pour une meilleure vie pour leurs petits-enfants. « Il y a dans le cœur de tout être humain quelque chose qui se réveille face au mal. »

Pour Jonathan, ce réveil s’est fait en 1998, année qu’il qualifie de rédemptrice. À 17 ans, il forme déjà ses amis au volontariat à travers le Groupe Gaza. Après ses quatre grands-parents, Dieu place quatre gourous sur sa route. Le témoignage de vie de Jean-Noël Adolphe et ses formations le propulseront sur le terrain très jeune comme bénévole à l’École complémentaire de Barkly au sein de l’École pour la solidarité et la justice, devenue depuis 2009 le département d’Études sociales à l’ICJM. Jean-Noël Adolphe le formera aussi
à la spiritualité des Fiatistes.

Feu le père Raymond Zimmermann qu’il qualifie de maître de spiritualité, croisera sa route à l’École du dialogue interreligieux. Octave Pascal, son prof au collège Saint-Esprit, et Marcel Chapeleau seront pour lui des enseignants de la vie. Toutes ces richesses ajoutées à la foi acquise des grands-mères deviendront ainsi un moteur de développement au quotidien.

À travers des formations humaines, Jonathan Ravat est constamment sur le terrain à Bois-Marchand, Barkly, Richelieu, Cité La Cure. Classes d’éveil, classes de remedial primary pour ceux qui ont échoué au CPE, cours de formation sociale pour adultes, cours sur le lifeskill management, le leadership. Autant de programmes que Jonathan, au nom de l’ICJM, offre
à Bois-Marchand avec d’autres partenaires. Ensemble, ils ciblent les grands enjeux de demain.

À Barkly, il préside la Commission Solidarité et Justice de Caritas qui gère l’École complémentaire de Barkly, le Centre of Learning et les projets annexes autour du cours de rattrapage pour enfants et la formation pour adultes. Même chose à Richelieu.

Tout par amour

À Cité La Cure, il travaille de concert avec la paroisse pour mettre ensemble les divers acteurs socioéducatifs du quartier. Sans compter les mille et une choses qu’il fait à côté, notamment son projet de Croisement des savoirs et des pratiques avec des gens pauvres ou encore la prévention de la toxicomanie auprès des jeunes.

Comment fait-il pour se donner à tant de choses avec autant de passion ? Sa mission est tout simplement un don de Dieu, répond-il. La messe, la lecture de la Parole sont source d’inspiration.

Sa prière : une conversation constante avec Dieu qu’il appelle son ami. « La foi chrétienne ne peut être réduite à l’exercice du culte dominical. Elle ne peut être conçue comme une activité parmi tant d’autres. Cela ne veut pas dire qu’on est tous des saints, qu’on est tous parfaits. Dans notre état de pécheur, on aura certes nos coups de gueule, nos limites et faiblesses mais la foi chrétienne est porteuse de bonheur et de vie. »

La vie de Jonathan est certes chargée, mais cela fait partie d’un choix. « Je ne fais rien par sacrifice mais tout par amour. Le bonheur est le voyage et non la destination. Et j’ai choisi ce type de vie, avec ses hauts et ses bas, au nom de ma foi chrétienne. »

Chaque jour, Jonathan résume ses multiples actions en une simple prière : une spiritualité d’actions de grâce. « L’action ne veut rien dire sans la grâce de Dieu. Je Lui dis sans arrêt merci car j’estime avoir tellement reçu de lui… »

Son souhait est que tout le peuple de Dieu découvre ce bonheur qui se trouve non à la destination, mais en chemin. « Un chemin qui nous pousse vers les plus pauvres. Un chemin parsemé de bonheur et de joie. »

Sandra Potié

Ses sources  d’inspiration…

· Léon Bloy, théologien : « L’Évangile est une dynamite et vous en avez fait une tisane. »

· Le Mahatma Gandhi : « Vous, chrétiens, vous avez entre vos mains un livre qui peut faire exploser le monde à un point de non-retour mais vous le lisez comme un  roman à l’eau de rose. »

Commentaires

  1. Maria COULON dit

    22 juillet 2013 à 12:30

    Je me pose beaucoup de questions face a un courrier apparut dans vie catholique N029. «Pourquoi nous ne signerons pas»
    M. Philip et Mme Marie-Anne Rae sont libres de ne pas signer. Quant a se servir de l’Evangile pour se justifier, c’est là que je me pose des questions. Je ne pourrai commenter sur tout les raisons qu’ils ont données, deux en particuliers ont retenus mon attention.
    Réflexion sur la première raison, ils disent : que cette pétition est basée sur des accusations et des dénonciations. Je vous renvoie à l’Evangile Luc (4,16-30)
    Jésus vint à Nazareth, où il avait grandi. Comme il en avait l’habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture. On lui présenta le livre du prophète Isaïe, Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne nouvelle aux pauvres, annoncer aux prisonniers qu’ils sont libres, et aux aveugles qu’ils verront la lumières, apporter aux opprimés la libération, annoncer une année de bienfaits accordée par le Seigneur Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit, Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. Alors il se mit à leur dire : “Cette parole de l’Ecriture, que vous d’entendre, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit.”

    Réflexion sur la 11eme raison, faisons-nous la différence entre «la magie» et« le miracle.» Le grand mal avec certaines personnes, ils pensent que Jésus doit agir à leur place. «La magie» c’est quand nous pensons que par la prière et notre connaissance spirituelle, tous nous viendra du ciel en imaginant Jésus avec une baguette magique qui doit résoudre tous nos problèmes.
    Sommes- nous conscients que« les miracles sont des signes» que Jésus opère avec la collaboration des hommes. Ouvrons ; notre Evangile méditons sur les miracles, Cana, collaboration de Marie et ceux qui fessaient le service, multiplication des pains, l’enfant qui donne les cinq pains et deux poissons, pêche miraculeuse, Jésus encourage ses disciples d’aller vers le large.

    Ici, Je m’adresse aux prêtres B.P.W, par votre démarche, je vois en cela un miracle, le «signe» que Jésus est avec vous, vous ne vous rendez pas complices de ces situations qui dégrade notre pays.
    Que ceux qui croient que leurs connaissances spirituelles suffisent n’ayant aucune attention aux actualités et aux maux de notre société sont libres de se rendent complices, en ne comptant que sur «beaucoup de miracles» ou plutôt sur «beaucoup de magies.»

    Maria Coulon

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