L’hécatombe se poursuit sur nos routes ! Après l’accident de Sorèze, les « freins percés » de l’autobus Blue Line et ses dix morts, le pays s’est réveillé avec tristesse mardi dernier. Quatre de nos compatriotes ont laissé leur vie à Bel-Étang, dans un accident qui a réduit leur véhicule en un amas de tôle compressée.L’hécatombe se poursuit, écrivons-nous, écrivions-nous… Et hélas, ce ne sont pas les speed cameras qui bourgeonnent à travers le pays qui y mettront un frein. Encore moins ces contrôles routiers avec une préférence exacerbée pour les pauvres motocyclistes, certes de véritables « poisons » avec leur manière de triange, de se faufiler tantôt par-ci, tantôt par-là, mais souvent incapables de vitesse.
Ce n’est que quand nous ne ferons plus l’autruche, et bien mis sous nos yeux une vérité, que les accidents sur nos routes prendront la courbe descendante : pour nombre d’entre nous, le respect des autres, de certaines valeurs et de la vie se perd lentement.
Et c’est ainsi qu’au quotidien, nous nous mettons et nous mettons les autres en danger…
Des exemples ? Ce responsable de maintenance en bâclant le servicing… Cet autre en prenant la route alors que son taux d’alcoolémie dépasse le seuil permis… Celui-ci en prenant le volant alors qu’il sait pertinemment que son véhicule est défectueux… Celui-là en trichant pour obtenir son contrôle technique et cet autre en cautionnant le fait… Celui-ci en roulant à tombeau ouvert, comme si la route lui appartient… Cet autre en faisant fi du code de la route, avec de surcroît, des bras d’honneur à tout va et une langue bien pendue à qui oserait un rappel à l’ordre…
Les sanctions – visiblement nous sommes partis dans cette direction – alourdissent les caisses de l’État. Si utiles soient-elles, elles éduquent peu. Ni n’amènent de changement d’attitude drastique. C’est peut-être là où le bât blesse…
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