On nous a prévenus et on nous prévient régulièrement. Surtout en marge des échéances électorales. Et ce, en usant de multiples plateformes. Le message était et est des plus clairs : ceux qui ne « marchent » pas avec le gouvernement ne seront pas inclus dans le développement du pays. C’est-à-dire, dans une démocratie où le vote est libre et suprême, ces gens-là seront sanctionnés.Beaucoup, dans leur naïveté, croyaient peut-être que ce n’était qu’un discours pour bousculer les indécis, pour faire peur, pour rallier le plus grand nombre…. Mais non ! Ils ne plaisantaient pas. Le get figir, le get kouler politik font bien partie de la stratégie d’allocation des ressources et de développement.
L’aveu ne nous est pas fait par un ninport. Non, il s’agit ni plus ni moins que de Reza Isaack, PPS travailliste et député de Stanley/Rose-Hill. À l’express dimanche du 2 juin, il déclare entre autres : « Je n’arrive pas à réaliser certains projets… C’est difficile dans ma circonscription (…) Anil Bachoo préfère s’occuper de Flacq et de Bon-Accueil plutôt que de Stanley et Rose-Hill. Dans le fief de Paul Bérenger, le gouvernement a tendance à couper les vivres. Ils se disent : ‘Là-bas, c’est l’opposition. Faisons le minimum parce que ces gens-là ne votent pas pour nous.’ »
Avec un modèle de gestion axé sur le boycottage, on peut comprendre pourquoi certaines régions sont toujours derier midi. Pourquoi le développement peine à s’y aventurer alors qu’il défile à vitesse grand V là-bas. Pourquoi, par exemple, les rues sont sommairement colmatées après les fouilles du tout-à-l’égout à BB/RH, alors que là où on affiche le Rouge, c’est l’asphaltage au fur à mesure de l’avancée des pelleteuses… Pourquoi des poches de pauvreté perdurent… Pourquoi le recrutement est ici plus massif que là-bas… Pourquoi… Pourquoi…
Merci, Monsieur Isaack, pour votre saine franchise !
Nous sommes tous citoyens de l’île Maurice. Je trouve dommage que nos responsables politique après 45 ans d’années d’indépendance continuent à avoir cette mentalité d’améliorer, de développer des endroits, des villes et des villages et de donner du travail a certaines personne dans des secteurs publics ou des postes clés, au titre, que sont ceux qui travaillent pour leurs parties , et non sur le jugement de la méritocratie, et ils osent venir nous dire de changer notre «mentalité.»
Nos responsables ne doivent pas oubliés qu’ils sont au service du peuple pour le bien-commun de tous, qu’ils ne doivent pas pénaliser les gens qui ne votent pas pour eux, nous sommes dans un pays démocratique, nous pouvons voter qui nous voulons, l’important, ceux qui sont élus, quelque soit leur partie doivent faire preuve d’une bonne gouvernance où le peuple peut leur faire confiance davantage.
Que pensent nos responsables aux points de vue d’ensemble, le bien-être de tous les citoyens, la méritocratie ?
Ont-ils des réflexions profondes dans leurs plans de travails où les différents partenaires impliqués peuvent donner leurs avis ? Dans certains endroits les permis sont livrés comme des petits pains, à coté du feu de signalisation, sur les bordures du chemin viennent s’entasser restaurants, pâtisseries, boulangers marchands ambulants, les voitures garées sur les trottoirs, les piétons ne savent plus où marcher. J’ai pu le constatée a Rose-Hill, a Eau-Coulée et dans d’autres endroits encore, Là où il n’y a pas de parking, c’est là qu’ils ont livrés des tas de permis et tout ce cancan ne fait qu’obstruer la route. Ne viennent-ils pas visiter le lieu avant de livrer des permis .Nos responsables déploient les moyens grandioses pour faire croire qu’on est dans un pays développé ,alors qu’ils a des dangers partout.
Je compare notre pays a un large tissus que les citoyens essaient de raccommoder lorsque des irresponsables mettent des trous, nous ,nous raccommodons les endroits troués, et a peine raccommodé, d’autres endroits qui se déchirent.
Un jour viendra notre pays sera tout user ! Trouverons-nous le grand manitou pour le reconstruire ?
Maria