Mariés depuis 35 ans, Lionel et Marie-Claire Lodoïska ont eu l’occasion d’accueillir de nombreux étrangers en leur demeure à Pamplemousses. Rencontre.
Tout a commencé il y a plus d’une dizaine d’années, quand le couple a accueilli chez lui un Français rencontré sur la plage. Touché par l’accueil reçu, ce dernier n’a pas manqué l’occasion d’écrire un article qui avait pour titre : L’accueil à l’île Maurice c’est l’Évangile au présent. Article qui a été publié par la suite dans les colonnes de La Vie Catholique.Quelque temps après, le couple a eu la grande joie de recueillir durant deux ans plus d’une centaine d’ouvrières chinoises dont le dortoir n’était pas loin de leur maison. Ces dernières ont vraiment marqué la vie des Lodoïska. Un premier dimanche, un petit groupe est venu préparer le repas chez le couple. Semaine après semaine, le groupe grossissait jusqu’à atteindre une centaine. Au point que pour Lionel et Marie-Claire, le dimanche était devenu un jour normal pour accueillir les Chinoises. Ils ont même acheté une quinzaine de gazinières avec deux bonbonnes et des ustensiles pour les mettre à leur disposition. De plus, la grande terrasse de la maison leur était ouverte pour manger et se détendre. Et pour leur permettre de communiquer avec leur famille, le couple leur permettait d’utiliser le téléphone.
Marie-Claire et Lionel avouent qu’ils n’ont jamais eu de problèmes avec ces Chinoises pour régler leurs factures à la fin du mois. Petit à petit, une grande confiance s’est installée entre Marie-Claire, Lionel et les ouvrières. Ces dernières étaient devenues comme des membres de la famille. En dépit des différences, ils avaient inventé un moyen de se communiquer. Parlant tantôt en anglais, français, créole ou encore à travers des signes. L’amitié s’étendait aussi aux enfants du couple. Les Chinoises étaient heureuses quand les enfants Lodoïska les aidaient à retrouver leur ville ou village natal sur le Net. Cette amitié était tellement forte que le jour du départ des Chinoises pour leur pays, c’était la tristesse pour tous. Après les Chinoises, il y a eu un bref passage des ouvrières indiennes. Aujourd’hui, le dortoir est occupé par les Bangladais. Certains ne manquent pas de se rendre au garage de Lionel qui se trouve aussi à deux pas. Leur but est d’apprendre le métier de Lionel à leurs heures perdues. Avec leurs économies, une fois de retour au pays natal, ils pourront aussi ouvrir un garage pour gagner leur vie. Accueillir les étrangers chez eux est pour Marie-Claire et Lionel une mission que Dieu leur a confiée.
Sandra Potié
Je connais Lionel (Jean Claude) depuis plus de vingt ans et je dois dire que je l’ai toujours admire. Depuis quelques annees deja je connais aussi sa petite famille et surtout sa femme. C’est un couple que j’admire beaucoup. Ils sont toujours aux services des autres. Le genre de couple qui trouve toujours des solutions aux problemes et qui sont toujours prets a aider les autres. Je vous souhaite de continuer ce que vous faites deja et surtout bon courage les amis. Votre amie Mariella