L’heure pour tout un chacun – tradition oblige – est au bilan et aux résolutions. Que retiendrons-nous de 2012 ? Dans un premier temps, certainement un lot de bonnes choses – satisfaction du devoir accompli, succès personnel ou des siens, projets menés à terme, amour/amitié consolidé (e)… – qui permet une évaluation positive de l’année écoulée. Mais aussi des mauvais moments – deuil, échec, maladie, difficulté relationnelle, non-satisfaction par rapport aux objectifs fixés…. – qui donnent envie de chasser au loin 2012, tout en gardant l’espoir que 2013 soit meilleure.
Sans préjuger, ce premier point fait, beaucoup d’entre nous ne pourrons escamoter ce constat du temps qui file entre nos doigts. À peine l’année 2012 entamée, la voilà qui nous tire déjà sa révérence… À croire, comme diraient d’autres, que la terre, ces derniers temps, tourne à un rythme plus accéléré autour du soleil ! Et qu’au final, nous n’avons pas pu réaliser tout ce que nous nous sommes promis de faire fin 2011. Que notre année a été en quelque sorte une longue histoire de jonglage entre échéances à respecter pour ceux qui sont dans une logique de travail à la chaîne, chiffres à faire pour ceux qui sont dans le business, et perpétuel recommencement avec des problèmes à résoudre… Que nous avons été constamment en éveil, courant ici et là, galérant pour que chaque chose tienne dans les paramètres prescrits, stressant à la moindre anicroche…
Bref, en quatre phrases, nous avons vécu au rythme d’une vie professionnelle qui en redemande souvent jusqu’au burn-out… D’un monde qui affiche la compétition dans tous les domaines et de l’efficience à tout prix comme critères de modernité… Nous avons dansé au rythme de conflits qui n’étaient pas les nôtres peut-être… Nous nous sommes cassé la tête pour finalement des broutilles… Entretenu des animosités alors que la vie nous tendait les bras grands ouverts… Le tout aboutissant à cette conclusion : nous n’avons pas vu 2012 passer ! Nous n’avons pas eu de temps en 2012 !
Et si ce n’était pas le temps qui nous a fait cruellement défaut ? Et si c’était notre agenda, notre planning, qui nous a leurrés ? Tout simplement parce qu’ils sont surchargés de choses certes essentielles, mais aussi d’une multitude de choses moins importantes, voire futiles, mais qui prennent valeur d’urgence…
Et si en cette fin 2012, notre bilan nous amenait à lâcher prise ? À balancer par-dessus bord tout ce qui n’est pas prioritaire, pour ne garder que l’essentiel. Pour, qui sait, se retrouver avec un petit plus de temps libre et vivre à fond cet essentiel clairement choisi. Tel est le souhait que nous vous offrons aujourd’hui, amis lecteurs ! Bonne année 2013 !
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