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Homélie du jeudi Saint (2006)

13/04
2006
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Introduction

En ce jour de la fête de l’institution du Sacerdoce, je voudrais rendre grâce au Seigneur pour vous mes frères prêtres, pour vous qui êtes les collaborateurs immédiats que le Seigneur me donne, vous qui, de par l’ordination sacerdotale et la mission reçue dans le diocèse, constituez la famille du presbyterium.En même temps que nous rendons grâce au Seigneur de nous avoir appelés à servir avec lui et comme lui cette Eglise qui est à Maurice, nous prierons aussi les uns pour les autres en demandant surtout la grande grâce de la fidélité : être fidèle aujourd’hui à la grâce de notre ordination dans la situation difficile que nous vivons tous dans la société mauricienne et aussi dans l’Eglise.

En effet, notre pays vit des choses difficiles en ce moment :

a)      Au plan économique, le fameux triple choc de la baisse du prix du sucre, de la concurrence dans le textile, et de la hausse du prix du pétrole fait émerger pour nous le spectre de la récession, du chômage et de la misère ;

b)      Au plan social, la recrudescence de la violence, l’expansion galoppante du SIDA et l’échec scolaire qui perdure sont autant de sources d’inquiétudes.

c)      Au plan familial, beaucoup d’habitudes et de repères sont secoués par le choc de la modernité. Avec la grande fluidité des moyens de communication sociale, des images, des points de vues, des informations de toute sorte envahissent l’espace familial ; les horaires de travail irréguliers et intenses réduisent les temps de présence gratuits en famille ; nous vivons une vraie crise de transmission de valeurs ;

d)     Dans une telle atmosphère des peurs irrationnelles paralysent les esprits et des réactions à tendance communaliste se propagent.

En même temps notre Eglise aussi est fragilisée par la diminution du nombre de prêtres et le peu de relève dans le séminaire et les noviciats. Elle éprouve de la difficulté à relever les défis que le Synode soulignait déjà il y a 5 ans, en particulier celui de se recentrer sur le Christ pour devenir chrétien de cœur et non pas seulement de corps.

C’est au cœur de cette situation difficile que nous célébrons le triduum pascal. Nous y entrons dans cette célébration avec ce que chacun porte en soi de joie et d’espoir, de blessure et de tristesse, d’appréhension, de fragilité et de découragement, mais aussi de courage humble et fidèle. Demandons au Seigneur la grâce de nous centrer sur lui durant ces 3 jours, de nous laisser transformer par lui afin que dans la situation qui est la nôtre aujourd’hui, nous sachions témoigner du Ressuscité et de l’espérance qu’il dégage.

  1. I.                   Le 1er Jeudi Saint, Jésus a ouvert un passage

Comment ce qui s’est passé le premier Jeudi Saint peut nous éclairer et nous encourager aujourd’hui à être fidèle à notre sacerdoce dans la situation où nous sommes appelés à l’exercer ?

1.1.a) Jésus était monté à Jérusalem pour la Pâques sachant qu’il devait affronter sa grande épreuve : l’épreuve du rejet brutal par les autorités politiques et religieuses juives.

b)      Par 3 fois, il avait prévenu les douze apôtres que le moment de la grande épreuve arrivait. Les douze ne comprennent pas ce qui se passe, mais restent fidèles et le suivent à Jérusalem. Ils sont sympas et cherchent à préparer au mieux le repas pascal dans la ville. Célébrer la Pâques dans une situation aussi tendue et hostile est déjà un acte de foi, de courage, porteur d’espérance.

c)      Durant le repas, Jésus est à la fois affectueux et libre. Il n’a pas peur de regarder en face la situation terrible où il se trouve : il peut à la fois nommer la grande faiblesse des apôtres et leur dire son amour fidèle.

–          En effet, Judas va trahir – Jésus le lui dit calmement durant le repas. Et quand ils se retrouvent au jardin après le repas, Jésus lui dit « Ami fais ta besogne » (Mt 26, 50). Au moment où Judas va trahir, Jésus lui dit qu’il peut encore être son ami.

–          Pierre va renier – Jésus le lui dit calmement durant le repas. Et quand dans la cour du Grand Prêtre, Pierre l’aura renié, Jésus « fixe sur lui son regard » (Lc 22, 61) comme pour lui rappeler ce qu’il lui avait dit durant le repas « moi j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas ; toi donc quand tu seras revenu affermis tes frères » (Lc 22, 32). Au moment où Pierre le renie, Jésus lui rappelle qu’il tient toujours à lui, qu’il prie pour lui afin qu’il se relève et encourage ses frères.

–          Les 10 autres apôtres vont « abandonner Jésus et prendre la fuite » lors de son arrestation (Mt 26, 56). Jésus le leur dit durant le repas : « Vous tous, vous allez succomber à cause de moi, cette nuit même. Il est écrit en effet « Je frapperai le pasteur, et les brebis du troupeau seront dispersées » (Mt 26, 31). Mais il ajoute « après ma résurrection, je vous précèderai en Galilée » (Mt 26, 32). Comme pour insister que même s’ils vont l’abandonner durant sa grande épreuve, lui va leur rester fidèle, il va faire le premier pas et revenir les chercher dans leur Galilée natale, là où ils ont vécu, travaillé, là où ils se sont rencontrés pour la première fois.

1.2.Le dernier repas de Jésus que nous commémorons aujourd’hui et dont nous faisons mémoire chaque dimanche, a été en fait, un désastre humain – le démembrement total de la petite communauté des 12 autour de Jésus. Ce n’est pas étonnant que Jésus dise auprès le repas « mon âme est triste à en mourir ».

Comment pouvons-nous nous accrocher à un souvenir aussi terrible ? Comment pouvons-nous persister à faire mémoire d’un tel désastre humain ?

C’est parce que, au moment où tout ce qu’il avait essayé de construire s’écroule humainement, Jésus ne se laisse pas écraser par l’échec. Il reprend l’initiative. De par l’attitude qu’il adopte, il donne un sens à cette grande épreuve, il ouvre une brèche et montre une direction. Il montre que cette situation humainement si désespérante, n’est pas sans issue, que tout n’est pas bloqué par la faiblesse ou la méchanceté humaine, mais qu’il y a un passage à travers la mort, une ouverture sur la vie, une Pâques.

Il a montré cela non pas par de grands discours mais en posant deux gestes d’une simplicité désarmante : la fraction du pain et le lavement des pieds.

a)      En partageant le pain, il se donne lui-même comme nourriture. L’amitié gratuite et fidèle qu’il nous offre peut nourrir en nous une espérance qui nous fait tenir dans nos épreuves ; elle peut susciter en nous un amour qui nous fait sortir de nous mêmes et nous donner à notre tour. Comme si en nous donnant son corps livré comme nourriture, il nous rappelle que même si nous avons trahi, il peut encore être notre ami, que même si nous l’avons renié, il peut encore poser sur nous son regard, prier pour nous et nous inviter à nous relever, que même si nous l’avons abandonné, il peut encore faire le premier pas et revenir vers nous dans notre Galilée, i.e. dans notre vie de tous les jours. Quand il nous rejoint là et que nous le reconnaissons, il nous donne un nouveau goût de vivre. Le pain qu’il nous donne nourrit en nous une vie que la mort ne peut éteindre.

b)      En se mettant à genoux pour leur laver les pieds devant ceux qui allaient trahir, renier, ou carrément l’abandonner, il nous dit simplement qu’il reste au milieu de nous comme celui qui sert malgré notre lâcheté, notre faiblesse ou notre indifférence. Son service est discret, fidèle, délicat, attentionné, comme celui du serviteur qui n’éteint pas la mèche qui fume, ni ne brise le roseau froissé (Is 42). Il est au milieu de nous comme un serviteur en communion permanente avec son Père, un serviteur dont il est dit que le Seigneur l’éveille chaque matin, pour qu’il écoute comme un disciple, un serviteur à qui le Seigneur donne une langue de disciple pour qu’il sache apporter à l’épuisé une parole de réconfort (Is 50).

Notre espérance en ce Jeudi Saint est nourrie finalement par deux gestes simples posés par Jésus au dernier repas. Ces gestes ont été posés par Jésus avec douceur et confiance en plein cœur d’une situation très éprouvante comme on pose des grains de blé en terre, en acceptant qu’ils doivent mourir pour porter du fruit.

Ainsi le Jeudi Saint, nous commémorons la façon dont Jésus a ouvert un passage au cœur d’une situation humaine apparemment désespérée, un passage qui se nomme service gratuit, amitié fidèle, vie donnée, un passage qui ouvre sur la bienheureuse espérance d’une vie réconciliée avec Dieu et entre nous.

En s’engageant pour notre salut dans ce passage pascal, Jésus n’a pas voulu faire simplement du spectacle, il s’y est engagé en nous tendant la main, en nous invitant à nous y engager avec lui pour le salut de nos frères et sœurs.

II.                Ouvrir des passages aujourd’hui

Comme le Christ au dernier repas nous sommes appelés aujourd’hui à ouvrir des passages au cœur de situations difficiles, éprouvantes, qui sont les nôtres aujourd’hui.

2.1. Pour ouvrir des passages, il faut d’abord, comme Jésus, avoir le courage et la liberté nécessaire pour nommer les faiblesses, et les fragilités de notre Eglise. Les nommer non pas pour juger ou pour écraser, mais pour être vrai et pour dire à l’Eglise que malgré ses faiblesses nous voulons l’aimer comme le Christ l’a aimée – jusqu’à se livrer pour elle (Eph. 5).

a)      Ayons le courage de la vérité – celle qui rend libre. Reconnaissons que malgré le travail missionnaire remarquable et de longue haleine, de la part de beaucoup de prêtres, de religieux, religieuses et de laïcs, travail pour lequel je suis profondément reconnaissant, notre Eglise est encore trop peu centrée sur le Christ. Malgré de gros efforts, elle est encore peu catéchisée surtout chez les jeunes et les adultes ; malgré une recherche réelle pour plus d’adaptation, la liturgie touche peu de chrétiens, et beaucoup n’y trouve pas la nourriture qu’ils cherchent.

b)      Est-ce le fait d’être trop peu centré sur le Christ qui entraîne la difficulté que nous avons à vivre une vraie Eglise de communion ? Il faut le reconnaître, malgré beaucoup d’effort et de progrès, il y a encore du chemin à faire pour nous accueillir vraiment comme frères et sœurs entre personnes de milieux et de groupes ethniques différents, entre personnes de sensibilité pastorale différente.

c)      Est-ce le fait d’être peu centré sur le Christ qui rend notre Eglise timide dans son ouverture sur le monde qui l’entoure ? Malgré de belles initiatives pour lesquelles je rends grâce, nous avons encore de la difficulté à nous préoccuper des problèmes humains qui accablent nos frères et sœurs, à chercher les moyens de témoigner de l’Evangile dans ces situations.

d)     Est-ce le fait d’être peu centré sur le Christ qui enferme beaucoup d’entre nous dans la méfiance et qui entraîne la difficulté que nous éprouvons souvent à nous ouvrir au dialogue confiant avec des frères et des sœurs d’autres religions et à collaborer ensemble pour servir l’île Maurice ?

Si comme le Christ et avec lui nous recherchons le courage de nommer nos faiblesses, c’est pour qu’avec lui nous cherchions aussi à poser sur notre Eglise ce même regard que Jésus posait sur Pierre – un regard lucide et affectueux à la fois, un regard qui dit à la fois notre tristesse et notre espérance, un regard de foi et de confiance en Jésus qui peut et veut nous relever, nous remettre debout et nous rendre capable d’être ses témoins.

Ce qui nous donne le courage de dire notre fragilité, c’est la certitude que nous avons que le Christ nous précède en Galilée, qu’il prend l’initiative de nous rejoindre dans notre vie quotidienne. Avec lui et comme lui nous sommes appelés à faire sans cesse le premier pas, à reprendre sans cesse l’initiative pour écouter la misère de son peuple, comme le Christ écoutait la misère des disciples d’Emmaüs, et aussi pour annoncer à temps et à contre temps aux pauvres que nous sommes, la bonne nouvelle de la résurrection. Cette bonne nouvelle n’est pas simple objet d’information, elle est une force de salut pour tout homme qui croit, un ferment de transformation qui peut faire des hommes qui avaient fui devant la croix, les premiers témoins de la résurrection.

2.2. Pour ouvrir un passage il faut dire la vérité avec amour et espérance, mais il faut aussi servir – se plonger carrément dans le service gratuit, fidèle, long terme, sans exclusion.

a)      servir non pas de manière intéressée comme celui qui rend service à quelqu’un dans le seul espoir que celui-ci se sentira obligé de lui rendre un service en retour.

Ce type de service intéressé n’ouvre pas de passage libérateur. Il enferme au contraire.

Le seul service qui ouvre une brèche c’est le service gratuit, le type de service que Jésus a rendu en donnant sa vie et qu’il a exprimé en lavant les pieds de ses disciples.

Ce service désintéressé existe dans notre Eglise. Et aujourd’hui je voudrais rendre grâce en particulier pour le service sacerdotal simple, fidèle, patient, persévérant qui se déploie dans notre Eglise à longueur d’année. Je voudrais aussi rendre grâce pour les nombreux coopérateurs pastoraux (religieux et laïcs) qui participent au service quotidien que l’Eglise rend aux hommes et aux femmes de notre pays.

b)      Cependant, servir ce n’est pas faire les caprices court terme de gens gourmands. Les Hébreux qui regrettaient le confort de l’Egypte et demandaient à Moïse une nourriture goûtée et abondante en plein désert sont un bon exemple de ce type de monde gourmand. La foule du temps de Jésus demandait aussi toujours plus de signes et de miracles. Jésus refuse de faire leur caprice de consommateur et les invite plutôt à le suivre, à se mettre en marche en portant la croix avec lui.

c)      Servir enfin ce n’est pas distribuer des faveurs aux uns et aux autres pour les garder tranquille. Le vrai service ne cherche pas le bien de son clan ou de sa communauté mais travaille pour le bien commun. Servir dans ce sens c’est s’attacher à faire respecter les droits humains et non pas magouiller pour obtenir des faveurs.

Servir en luttant pour le respect des droits humains est en plein dans la tradition du serviteur souffrant, dont Jésus s’est inspiré. Ce genre de service consiste même à accepter de se rendre impopulaire pour le bien long terme de tous. C’est accepter de mourir pour rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés.

Conclusion

En ce Jeudi Saint remercions le Seigneur d’avoir posé, il y a plus de 2000 ans, des gestes simples qui aujourd’hui encore ouvrent pour nous un passage vers la bienheureuse espérance. Demandons lui de nous apprendre à poser nous aussi des gestes porteurs d’espérance, des gestes dignes du serviteur que le Christ a été pour nous et pour notre salut.

Que le Seigneur nous donne « le langage d’un homme qui se laisse instruire, pour que nous sachions à notre tour réconforter celui qui n’en peut plus. Au moment où nous allons renouveler les promesses de notre ordination sacerdotale, soyons des serviteurs habités par l’espérance, des témoins de l’espérance, des serviteurs qui comme Jésus donnent leur vie pour que le peuple retrouve l’espérance qui fait vivre.

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